Claude BERTHIER est Directeur du Cardinal Exclusive Resort, un hôtel 5 étoiles situé à Trou-aux-biches, au nord de l’île. Il répond aux questions des globe-reporters du collège Jean Lafosse à Saint-Louis (La Réunion) sur l’impact du tourisme sur l’environnement.
Economie, histoire et politique
L’impact du tourisme sur l’environnement est un enjeu préoccupant à l’île Maurice. En effet, avec plus d’un million de touristes chaque année, l’île doit veiller à se préserver.
Qu’en est-il du rôle des hôtels ? Des centaines sont sortis de terre en une trentaine d’années : quelle est leur politique environnementale ? Ont-ils des normes écologiques à respecter ? Sont-ils soucieux de la nature qui les entoure ? Et les touristes alors, veillent-ils à respecter l’environnement de l’île ?
Pour débuter cette enquête, nous avons interrogé Claude BERTHIER, Directeur exécutif de deux hôtels à Trou-aux-biches. Comment avons-nous obtenu le rendez-vous ? Tout simplement en nous rendant sur place et en demandant si nous pouvions rencontrer le Directeur pour une interview. C’est un peu risqué de ne pas prévenir avant. Les interlocuteurs peuvent se sentir comme « obligés » de répondre. Mais le personnel du Cardinal Exclusive Resort s’est montré très compréhensif. Ils ont appelé Claude BERTHIER, qui est venu expressément pour l’interview.
* A la réponse n°9 sur le tourisme de masse à Maurice, à 0:29, il faut comprendre "air conditionné" au lieu de "chauffage".
Sources photographiques
Claude BERTHIER devant la plage de trou-aux-biches.
Claude BERTHIER est français, naturalisé mauricien. Il a ouvert son premier hôtel, le Casuarina Resorts and Spa il y a 40 ans !
La piscine du Cardinal Resorts.
Une aire de détente sur la pelouse face à la plage et au lagon.
Le restaurant de la plage où tout le monde peut venir manger ou boire, et pas uniquement les clients de l’hôtel comme le pratiquent d’autres hôtels du bord de mer.
Au bar, les clients peuvent commander à boire comme à manger.
Le restaurant à l’intérieur de l’hôtel.
Une vue de la plage publique de Trou-aux-biches, juste à côté du Cardinal.
Le lagon et son bleu turquoise…
La plage n’est pas très large. Des hôtels privés bordent le front de mer. Les touristes préfèrent parfois profiter de la piscine. Ici la clientèle est majoritairement européenne, de classe moyenne aisée.
Les touristes peuvent pratiquer toutes sortes d’activités nautiques.
Un autre hôtel 5 étoiles, le Trou-aux-biches Resorts, se situe à quelques pas du Cardinal. Beaucoup plus grand, celui-ci dispose d’un mini-golf bien arrosé comme on peut le voir sur les photos… Et l’économie d’eau ?
Loin du luxe éclatant des hôtels et des routes qui bordent les côtes touristiques de l’île, Port-Louis, capitale abandonnée où la gare routière est à l’image de la ville : sale et délabrée.
Le bus express qui relie la capitale à Grand Baie est climatisé. Un luxe pour l’île, dont la flotte de bus qu’utilisent quotidiennement les Mauriciens est certes nombreuse, mais vieillissante et sans climatisation.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?
Question bonus : quels sont les critères pour obtenir 5 étoiles ?
Que faîtes-vous au sein de votre hôtel pour protéger l’environnement ?
Quel cadre juridique devez-vous respecter par rapport à la nature ?
Pensez-vous devoir changer certaines politiques de votre hôtel pour améliorer la protection de l’environnement ?
Quel dérèglement naturel pourrait causer des dommages au fonctionnement de votre hôtel ?
Quel profit tirez-vous de la nature ?
Quel impact la construction de votre hôtel a-t-elle eu sur l’environnement ?
Question bonus : qualifieriez-vous le tourisme à Maurice de tourisme de masse ?
Les touristes sont-ils satisfaits du paysage/cadre que leur offre leur hôtel ? En quoi ?
Le paysage autour de l’hôtel a-t-il changé ces dernières années ?
Que pensent les Mauriciens de l’arrivée sur leur espace de vie ?
Question bonus : vous considérez-vous dans la mouvance des « green hostels » ?