Orianne AZANGBAN et Israël BOTON étudient les lettres modernes en premier année à l’École nationale supérieure de Porto Novo, capitale administrative du Bénin. Un jour, ils seront professeurs et ils sont très bien placés pour répondre les questions des globe reporters Manon, Pauline et Alexandra du lycée Albert Einstein à Sainte-Geneviève-des-Bois (91).
L’École Nationale Supérieure reçoit chaque année 3 000 étudiants qui deviendront les futurs professeurs du système d’éducation publique béninois. Elle est située à Porto Novo, la deuxième ville du pays et la capitale administrative. L’envoyée spéciale des globe-reporters se rend dans cette ville qui fut une colonie portugaise à la rencontre de jeunes, d’étudiants et d’universitaires avec plein de nombreuses dans ses calepins.
C’est grâce à une personne qui travaille au sein de l’Institut Français à Cotonou que nous avons rencontré un des professeurs de l’ENS. Intéressé par Globe Reporters, il a facilité la mise en relation de notre envoyée spéciale avec le directeur et auprès des élèves. Une fois sur place, un groupe d’étudiants volontaires accepte, pendant une petite matinée, de répondre aux questions des globe-reporters. La première chose à faire est de réfléchir à plusieurs aux réponses. Bref, c’est un vrai travail.
Cette interview a été préparée par Orianne AZANGBAN et Israël BOTON. Orianne est très souriante et énergique. Israël est très et calme. Elle aime sortir avec ses amies et lui est fan de musique et de football.
Nous parlons des aspirations des jeunes qui voudraient étudier sans le pouvoir faute d’argent. Le Bénin est un pays où le taux de pauvreté au niveau national était de 40,1 % en 2015, selon la Banque Mondiale. De nombreuses familles ne peuvent pas payer des études supérieures à leurs enfants.
Orianne AZANGBAN ne veut pas être une charge pour ses parents et réussir ses études lui permettrai de trouver du travail rapidement.
Israël BOTON pense que, à l’heure de trouver du travail, ceux qui étudient au Bénin sont désavantagés par rapport à ceux qui ont étudié ailleurs.
Orianne AZANGBAN affirme qu’elle très coquette et qu’elle aurait voulu être commerçante de produits de beauté et pouvoir ainsi se spécialiser dans le monde des cosmétiques.
Israël BOTON est convaincu que les femmes doivent acquérir plus de droits dans la société béninoise et notamment celui d’accéder aux études supérieures.