Lui est Tunisien. Elle est française. Aissa et Cécile ont trois enfants franco-tunisiens. Ils répondent aux questions des globe-reporters de l’école préparatoire Habib Thameur au Bardo (Tunis).

DROITS HUMAINS ET SOLIDARITES

Aissa fait partie de cette génération de Tunisiens qui sont arrivés en France en 1965. Il est aujourd’hui à la retraite. Il vit à Marseille, mais ses enfants on grandit à Die, aux sources de la rivière La Drôme. C’est une petite ville de 5 000 habitants qui se trouve à 60 km à l’est de Valence, dans les Alpes du Sud.

Photos d’une famille sans frontières

Il raconte que ses deux filles et son fils sont nés en France de mère française et qu’ils ont chacun la double nationalité. Ses enfants sont parfaitement intégrés et n’ont jamais été victimes de discrimination.

Cécile, dans son salon

Tous ont réussi dans leur vie professionnelle et ses deux filles sont chacune mariées à un français. Et ça se passe merveilleusement bien. Selon lui, pour pouvoir s’intégrer c’est la tolérance qui doit primer. Des rencontres comme celles-ci vous apprennent le quotidien d’un couple franco-tunisien basé sur le respect, la tolérance, l’amour et le sens du partage.

Un appartement français aux couleurs tunisiennes

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter ?

• Est-ce que vos enfants rencontrent des problèmes d’intégration ?

• Est-ce que vos enfants sont tiraillés entre leurs racines françaises et tunisiennes ?

• Pensez-vous que vos enfants se sentent déracinés ? Pourquoi ?

• Est-ce que vos enfants expriment le désir de vivre en Tunisie ?

• Quelles sont les contraintes qui vous empêchent d’aller vivre en Tunisie ?

• Est-ce que vos enfants parlent la langue tunisienne ? Y a-t-il une possibilité d’apprendre notre langue en France ?

• Où et comment vivez-vous ?

• Est-ce que vos enfants ont déjà été victimes de discrimination ? Comment ?

• Question bonus : vous qui avez émigré en France en 1965, comment voyez-vous l’émigration aujourd’hui ?

• Question bonus : est-ce que vous avez été affecté par l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo ?

• Question bonus : avez-vous quelque chose à ajouter ?

• Question bonus : un dernier mot en guise de conseil aux globe-reporters ?