Comment vit-on quand les mortiers pleuvent et quand les balles sifflent ? Carole est française. Elle travaille au Lycée Alphonse de Lamartine de Tripoli, dans le nord du Liban. Elle partage son expérience avec les globe-reporters. Un témoignage qui sera suivi d’autres sur le même sujet.
Quand on est à Tripoli, faire un tour aux souks le samedi matin semble la chose la plus normale. Ce n’est pourtant possible que depuis peu. Carole qui vit dans la région depuis 2012 nous sert de guide.
Carole vit à quelques kilomètres de Tripoli. De sa terrasse, on aperçoit la ville. On entend aussi les coups de feu.
Nous voici au cœur de Tripoli. Depuis la citadelle, on surplombe les toits des souks au premier plan.
Plus loin, la ville nouvelle. À gauche, c’est la direction de Beyrouth. À droite, c’est la direction de la Syrie.
Une rue qui descend de la citadelle vers les souks.
La présence militaire est très importante. Hommes armés, chars… On en croise à tous les coins de rue.
Au cœur des souks, confiseries.
Marchand de jus d’orange frais.
Un cordonnier.
Un boulanger.
Le marchand de fruits.
Le marchand de café.
Le marchand de robes de mariée.
Le marchand de sandwichs.
Un p’tit sandwich pour la route.
Ou alors, un restaurant traditionnel.
Carole et Pascal qu’on a rencontré dans l’article « Pascal, un enseignant français au Liban ».
Deux enfants des souks de Tripoli.