Les travailleurs détachés en Europe vus depuis la Roumanie
Publié le 30 mars 2019
Les globe-reporters du lycée Charlemagne de Paris, souhaitent réaliser l’interview d’un jeune actif roumain qui puisse leur parler de la relation de son pays avec l’Union européenne. Maxime ENESCU, directeur de l’agence Direct Interim, répond à leurs questions.
Economie, histoire et politique
Rencontrer un jeune actif roumain et francophone semble a priori plutôt aisé à Bucarest, mais trouver une personne qui peut parler de l’Union européenne et des relations avec son pays sans généralités est une autre histoire. Notre envoyée spéciale dans la capitale de Roumanie, Marine LEDUC, demande autour d’elle si quelqu’un connaît ce type de profil. Pour dénicher la perle rare, tous les contacts sont bons à prendre. C’est son professeur de théâtre, francophone lui aussi, qui lui conseille un ami, Maxime ENESCU. Ce dernier a 28 ans et est retourné en Roumanie en 2014 après avoir fait ses études en France. Il a décidé d’ouvrir une agence d’intérim qui envoie des travailleurs détachés dans l’Hexagone.
Bingo ! Le travail détaché est un des sujets brûlants pour les prochaines élections euro-péennes, car il provoquerait une concurrence déloyale avec les travailleurs locaux, notamment en France et en Belgique, 2ème et 3ème pays à recevoir des travailleurs. La Roumanie, quant à elle, est le 4ème pays à envoyer des travailleurs détachés, après la Pologne, le Portugal et l’Espagne (source : Parlement européen).
Maxime ENESCU a une autre vision sur le sujet. Après quelques échanges par téléphone, notre journaliste le rencontre dans les bureaux de Direct Interim, situés dans le centre de la capitale roumaine. Contrairement à d’autres agences d’intérim, celle-ci se veut jeune, moderne et souhaite changer l’image du travail détaché.
Une interview réalisée en avril 2019
Sources photographiques
Maris 2019, les banderoles et affiches électorales fleurissent dans la capitale roumaine. Ici, une banderole : « Unis en Europe ».
L’agence Direct Interim se situe dans la rue Domnita Ruxandra, dans un quartier populaire proche du centre-ville. Dans cet immeuble, d’autres entreprises sont installées.
Entrée de l’immeuble. À Bucarest, il est commun de voir des halls ou des escaliers cou-verts de plantes, certains se transformant parfois en mini jungles urbaines.
Maxime ENESCU et la petite mascotte de l’agence, dans le hall d’entrée.
L’agence a obtenu le diplôme de la meilleure petite entreprise du secteur 6.
La mascotte de l’agence.
Maxime ENESCU à son bureau.
Le bureau des gérants de l’agence.
Sources sonores
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