« Peux mieux faire ! », peut-on dire du Burkina à propos de la scolarité
Publié le 14 janvier 2017
Aubert OUANGO travaille pour Plan International, une ONG anglaise qui agit dans le secteur de l’éducation. Il pilote un programme d’amélioration de la qualité de l’enseignement au Burkina et dans plusieurs autres pays de la région. Il répond aux questions des globe-reporters Bahia, Hanna, Ines, N’deyé, Prométhée et Jeanne du collège Paul Verlaine, Paris.
Education et jeunesse
Avec un PIB en 2015 de 11,323 milliards de dollars, alors que celui de la France est de 2 865 milliards de dollars, le Burkina Faso est un pays pauvre. Le gouvernement peine à financer la formation des enseignants, à les payer et à faire en sorte qu’ils puissent enseigner à 100 % des enfants et jeunes du pays. En matière de scolarisation les défis à surmonter sont nombreux dans un pays où 60 langues sont parlées, où les préjugés sur l’éducation perdurent et où parfois, les classes comptent 100 élèves.
Aubert OUANGO dans son jardin juste avant l’interview
Aubert OUANGO reçoit l’envoyée spéciale des globe-reporters chez lui, dans le quartier de Wemtenga à Ouagadougou. La maison a un joli jardin mais il fait trop chaud pour rester dehors. C’est au salon que se fait l’enregistrement. Avant de commencer, Aubert annonce une bonne nouvelle : on vient d’apprendre que 83% des enfants burkinabés en âge d’aller à l’école primaire sont scolarisés, un chiffre qui n’est plus très éloigné de l’objectif de 100%.
Un entretien réalisé en janvier 2017
Sources sonores
Quel est le budget de l’État consacré à l’éducation ?
Les écoles sont-elles mixtes ?
Combien d’enfants sont-ils à être scolarisés au Burkina Faso ?
Comment le système scolaire est-il organisé ?
Y a-t-il assez d’enseignants ?
À partir de quel âge l’école est-elle obligatoire ?
Dans quelle langue enseigne-t-on à l’école ?
Combien de jeunes suivent-ils un enseignement secondaire ?
Combien y a–t-il d’élèves par classe ?
Les élèves portent-ils des uniformes ?
Que fait l’État pour les enfants non scolarisés ?
Question bonus : Pourquoi manque-t-il des professeurs au Burkina Faso ?