Plaidoyer : les jeunes en première ligne contre les inégalités
Publié le 23 février 2022
Les élèves de Notre-Dame de La Salle sont très mobilisés sur la question des inégalités, ils souhaitent savoir comment s’engager et ce que cela peut changer quand on est jeune. Selène BREUIL étudiante et militante d’Oxfam leur répond.
Education, jeunesses d’Europe et sports
Des historiens étudieront peut-être un jour l’influence que la jeune suédoise, Greta THUNBERG a eu sur la mobilisation des jeunes dans le monde. Ce qui est certain c’est qu’elle a imposé la voix des jeunesse dans les grands enjeux de la planète : lors de la dernière COP, la 26ème à Glasgow en novembre 2021, les Nations Unies avaient invité 400 jeunes à s’exprimer devant les dirigeants de la planète à la fois sur l’urgence climatique mais aussi les modèles économiques qui ont conduit à cette urgence climatique.
L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) OXFAM a elle aussi compris l’importance de la mobilisation des jeunes. Cette ONG qui lutte contre les inégalités, la pauvreté et le réchauffement climatique a lancé depuis deux ans, un programme « jeune ». Pendant un an ce programme permet aux étudiants sélectionnés de se former à ce que l’on appelle le « plaidoyer » c’est-à-dire à des stratégies qui permettent de faire entendre des arguments sur un sujet donné.
Ces jeunes ont donc été formés par OXFAM à des stratégies de communication en faveur de la lutte contre la pauvreté, les inégalités, notamment entre les pays riches et les pays pauvres, l’égalité Homme/Femme et la lutte contre le réchauffement climatique.
Jade et Bastien élève du Collège Notre-Dame de La Salle à Marmande veulent en savoir plus sur ce programme. Notre envoyée spéciale, Valérie ROHART a donc pris contact avec le service de presse d’OXFAM qui était ravi de faire connaître ce nouveau programme et d’autant plus auprès de jeunes collégiens. Cependant la période est compliquée car ces jeunes sont étudiants et c’est la période des examens.
Il faut donc attendre mi-février pour rencontrer Selène BREUIL, membre du programme jeunes d’OXFAM France. Comme de nombreux étudiants qui vivent à Paris, Selène habite dans une ancienne chambre de bonne, au 6ème étage d’un immeuble de l’avenue Parmentier dans l’est parisien. Dans ce tout petit appartement, il n’y a de la place que pour un canapé-lit et une table. L’avantage c’est de voir au loin, la Tour Eiffel, la tour Montparnasse et le toit du Panthéon…
Pouvez-vous vous présenter pour les globe-reporters EMICE + ?
OXFAM France offre un programme à destination des jeunes de 16 à 26 ans. Pouvez-vous le présenter en quelques mots et nous donner les raisons qui vous ont poussé à vous y engager ?
À votre échelle, dans votre ville par exemple, que fait OXFAM ? Quelles sont vos actions au quotidien pour vos concitoyens ?
Comment l’ONG décide-t-elle des causes qu’elle défend ?
Sauvegarder la planète, lutter contre les inégalités, faire reculer la pauvreté, le programme est vaste, comment à notre échelle de jeunes Marmandais pouvons-nous agir pour faire bouger les lignes dans notre société ?
Est-ce que la jeunesse française est suffisamment engagée sur ces sujets ?
Nous sommes particulièrement sensibles à la lutte contre les inégalités, contre la pauvreté dans le monde. Comment OXFAM jeunes agit-il dans ce domaine ?
On voit en ce moment une situation dramatique pour des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Les réfugiés climatiques pourraient s’ajouter aux réfugiés qui fuient la guerre. Est-ce un sujet de préoccupation d’OXFAM ? Quels soutiens possibles ?
Qu’avez-vous pensé de la COP26 et de ses résultats ? OXFAM y était-elle présente ?
OXFAM permet des moments d’échange, de partage et de rencontre avec des jeunes de votre âge qui partagent vos valeurs. Est-ce que cette expérience a modifié votre façon d’envisager votre avenir ? Qu’avez-vous appris ? Est-ce que cela a été une révélation ?
Quel message nous donneriez-vous, à nous globe-reporters ? Comment se motiver pour s’engager en tant que citoyens européens ?
Nous avons mis du temps à nous rencontrer car vous passiez votre Master. Pouvez-vous expliquer quel diplôme vous avez passé ?