Second volet de l’enquête de Maya, Mathys, Anaïs, Mathias, Camille et Noémie de la rédaction du collège Notre-Dame de la Salle de Marmande, dans le sud-ouest de la France. Après l’interview d’un biologiste qui parle du retour du loup en Wallonie, voici Geneviève GEORGES et Alain LICOPPE qui répondent à leurs questions.
Avec l’arrivée d’internet, le travail des journalistes a grandement changé. Peu à peu, le fait d’avoir accès à des sites internet du monde entier, notamment à des sites d’informations, a conduit les directions des médias à dire à leurs rédactions : « Mais pourquoi vous payer des reportages puisqu’il suffit de surfer sur le Web pour trouver des informations ? » La bonne excuse dont l’unique raison est de faire des économies au détriment de la qualité des reportages diffusés. Avec les atteintes aux libertés de déplacement décrétées par de nombreux gouvernements en réponse à la Covid19, la situation s’aggrave. Il est de plus en plus courant que journalistes et personnes interviewées proposent des interviews via visio.
Enquêter derrière un écran, les fesses bien calées sur un siège, n’est pas le journalisme défendu par celles et ceux qui participent aux différents programmes Globe Reporters. Et voici un exemple qui explique cette position.
Notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, nous a déjà expliqué dans l’article « Akela, le 1er loup de retour en Wallonie » les démarches entreprises pour assouvir notre curiosité sur la situation des loups en Belgique. Il faut maintenant ajouter que lorsque Geneviève GEORGES, bénévole de NATAGORA, propose à Alain de l’accompagner à l’inauguration d’une exposition sur les loups dans la région des Hautes Fagnes-Eifel, l’opportunité est trop belle pour que le journaliste la refuse. Il s’organise pour retrouver Geneviève à la gare de Verviers. De là, ils prennent un véhicule pour se rendre sur le lieu de l’exposition, à la maison du parc naturel des Hautes Fagnes-Eifel.
Quand ils arrivent sur place, il est 13h00. Puisque la cérémonie d’inauguration est prévue à 14h00, ils ont le temps de visiter l’exposition et d’interviewer Corentin ROUSSEAU qui a travaillé à sa conception. Puis, c’est Geneviève qui répond à nos questions. Alain prend aussi le temps de faire des photos qui nous en disent un peu plus sur le territoire sur lequel le loup se réinstalle après plus d’un siècle d’absence.
14h20, la cérémonie d’inauguration commence avec un peu de retard. Plusieurs personnalités régionales se succèdent au micro, et notamment Sandrine LIEGEOIS qui représente la ministre wallonne de l’Environnement. À plusieurs reprises, il est question du plan loup qui a été mis en place pour accompagner le retour des loups dans la région. À la fin des différentes allocutions, Geneviève présente à Alain, notre correspondant, Alain LICOPPE qui a travaillé sur ce plan. Notre journaliste propose immédiatement une interview sur le vif à Alain LICOPPE qui l’accepte avec plaisir.
Quand Alain reprend le train pour Bruxelles, ce n’est pas une seule interview qu’il a enregistrée, mais trois dont deux n’étaient pas prévues. Il a aussi de nombreuses photos qui sont autant d’informations complémentaires. Alors certes, le fait que notre correspondant se soit rendu à l’inauguration de l’exposition a pris la journée et a entrainé des frais de déplacement, mais la récolte d’informations est bien plus riche que s’il avait organisé un entretien via internet. Voilà pourquoi, les correspondants et envoyés spéciaux des globe-reporters et globe-reportrices continueront à parcourir le monde.
C’est en train que notre correspondant rejoint Verviers où il a rendez-vous avec Geneviève GEORGES © Globe Reporters
Le rendez-vous est devant la gare. Geneviève qui vient aussi de Bruxelles n’a pas de voiture. Elle utilise un service de voitures partagées pour aller à l’inauguration © Globe Reporters
Quelques kilomètres de route et Alain et Geneviève sont en pleine nature © Globe Reporters
La voiture traverse des forêts, habitat idéal pour les grands mammifères qui sont les proies du loup © Globe Reporters
La région compte aussi des pâturages et des élevages. L’enjeu est de préserver ces activités tout en permettant au loup de se réinstaller sur le territoire © Globe Reporters
Pour trouver leur chemin, il suffit de suivre le GPS. Il ne propose pas le chemin le plus court, mais c’est l’occasion de découvrir la région © Globe Reporters
Domaines des Hautes Fagnes. Nous sommes dans la bonne direction. La gare de Verviers n’est pas bien loin © Globe Reporters
Geneviève et Alain approchent de la maison du parc où se tient l’exposition © Globe Reporters
Impossible de se tromper, ils sont bien arrivés © Globe Reporters
La voiture partagée utilisée pour réaliser ce reportage sur l’environnement © Globe Reporters
Entrée de la maison du parc naturel des Haute Fagnes-Eifel© Globe Reporters
Des explications sur le parc. Beaucoup plus d’informations sont disponibles sur le site internet indiqué © Globe Reporters
Derrière la maison se trouve une aire de jeux pour enfants. Familles et groupes scolaires sont les bienvenus © Globe Reporters
Le printemps est proche, mais il reste encore un peu de neige dans cette région où il est possible de faire du ski de fond en hiver © Globe Reporters
Botrange, 694 mètres, le point culminant de la Belgique, est tout proche © Globe Reporters
Aire de jeux de la maison du parc. Il n’y a pas encore de loup, mais… © Globe Reporters
L’interview de Geneviève GEORGES se déroule au soleil, dans le patio de la maison du parc, en sympathique compagnie © Globe Reporters
Geneviève GEORGES après l’interview © Globe Reporters
Sandrine LIEGEOIS, Corentin ROUSSEAU du WWF et Alain LICOPPE discutent lors de la cérémonie d’inauguration © Globe Reporters
Avant de repartir, Alain fait le tour des environs © Globe Reporters
La région est connue pour les belles randonnées qu’il est possible d’y faire © Globe Reporters
Maintenant que nous savons que loups et hommes peuvent cohabiter, il n’y a pas de raison d’avoir peur de partir en randonnée © Globe Reporters