Réchauffement climatique, ces jeunes qui passent à l’action
Publié le 25 avril 2020
Claire EGNELL, étudiante et membre du collectif « Pour un réveil écologique », répond aux questions des globe-reporters du collège de Testour en Tunisie, sur la question de la pollution et de son impact sur les générations futures.
DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT
Les globe-reporters du collège Ibn Roched de Testour en Tunisie, souhaitent poser leurs questions à un climatologue ainsi qu’à une personne écologiquement engagée. Dans ce contexte, et comme pour l’interview du climatologue éminent Hervé Le TREUT, les mêmes questions sont ici posées à Claire EGNELL, étudiante en politique environnementale et en philosophie des sciences, et membre du collectif écologiste « Pour un réveil écologique ».
Ce mouvement est né en 2018, après que 30 000 étudiants aient signé "le Manifeste Étudiant pour un Réveil Écologique" exprimant, disent-ils, leur volonté de prendre leur avenir en main en intégrant dans leur quotidien et leurs métiers les enjeux écologiques et en appelant au réveil la société. Ce manifeste a été ensuite publié dans plusieurs pays européens dont l’Espagne, et signé par 32000 étudiants dans 400 établissements différents.
Plusieurs actions ont été menées depuis lors, à travers notamment, du lobbying et des échanges avec des entreprises d’envergure en France, comme nous l’explique Mme EGNELL. Leur premier objectif est d’intégrer des formations aux enjeux écologiques dans l’enseignement supérieur français. Le collectif estime que peu d’étudiants sont sensibilisés à l’importance de la lutte contre le réchauffement climatiques, et que cette sensibilisation doit également passer par les écoles supérieures et les universités.
L’objectif ultime étant de trouver des solutions définitives aux dangers écologiques qui menacent la planète, le collectif « Pour un réveil écologique » incite les jeunes diplômés, à travers ses activités militantes, de bien choisir leurs futurs employeurs, qui doivent être "suffisamment engagé dans la transition", comme l’explique très bien le site web du collectif.
La question de la pollution et du réchauffement climatique préoccupe de plus en plus les jeunes de partout dans le monde. On assiste à la naissance d’une génération engagée qui souhaite changer en profondeur des habitudes. Nos globe-reporters, aussi jeunes soient-ils, se soucient également des répercussions catastrophiques que pourrait engendrer le réchauffement climatique sur l’humanité, si jamais les actions de lutte contre ce phénomène demeurent telles qu’elles sont, c’est à dire insuffisantes.
En passant par son ami présentateur de la météo à la télévision nationale tunisienne, notre envoyé spécial Taieb KHOUNI entre en contact avec le fondateur du Forum International de la Météo et du Climat, Christian VANNIER, qui a son tour le met en relation avec le collectif « Pour un réveil écologique ».
L’entretien duré un peu moins de 30 minutes, pendant lequel les questions des globe-reporters sont posées, ainsi que des questions sur l’activité du collectif, sa mission, et les actions qu’il mène sur le terrain.
Entretien réalisé en avril 2020
Sources photographiques
Claire Egnell invitée de l’émission La France Bouge sur Europe 1 (Crédit : Capture d’écran / Europe 1)
Le collectif s’invite à la COP25 pour présenter l’historique du Manifeste (Crédit : Facebook / Pour un réveil écologique)
L’équipe du Manifeste « Pour un réveil écologique » rencontrent Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’organisation patronale « Le Mouvement des entreprises de France » (MEDEF). (Crédit : Facebook / "Pour un réveil écologique ")
Les militants de « Pour un réveil écologique » à Kedge Business School pour une journée d’échange et de travail sur l’intégration des enjeux de transition écologique dans l’enseignement supérieur, un de leur principaux objectifs. (Crédit : Facebook / Pour un réveil écologique)
Une autre photo prise à l’occasion de la journée d’échange organisé à Kedge Business School (Crédit : Facebook / Pour un réveil écologique)
Entretien avec le climatologue et prix Nobel de la Paix, Jean Jouzel. Le message porté par le collectif : « l’orientation professionnelle est l’un des plus puissants leviers d’action pour la jeunesse qui s’engage. » (Crédit : Facebook / Pour un réveil écologique)
Une plénière organisée par le collectif, en présence des ministres de l’écologie et de l’enseignement supérieur français. (Crédit : Facebook / Pour un réveil écologique)
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter
En quoi consiste le collectif « Pour un réveil écologique » ? Quelle-est votre mission ?
A travers votre actions, vous appelez les jeunes diplômés à choisir leurs futurs employeurs, qui doivent être suffisamment engagés sur le plan écologique. Est-ce que votre stratégie fonctionne ?
Comment expliquez-vous qu’en 2020, dans l’enseignement supérieur, il n’y ait toujours pas de formations aux enjeux du réchauffement climatique ? Cela découlerait-il d’un manque de volonté politique selon vous ?
Pourquoi dites- vous que 2018 est une année charnière ?
Est ce que tout le monde souffre de la pollution ? Est-ce universel ?
Quel moyen de transport est le plus polluant ?
Est-ce que les plantes seront moins vertes à cause de la pollution ?
Est-ce que les pays développés sont mieux protégés contre la pollution que les pays en voie de développement ?
Est-ce que la pollution va créer des maladies chez les enfants ?
Comment nous protéger de la pollution ?
On lit un peu partout que la planète bénéficie d’un sursis avec la pandémie de Coronavirus qui a paralysé l’industrie mondiale et réduit la pollution pendant plusieurs semaines ? Cela aurait-il un effet durable ou bien ce n’est qu’un répit qui prendra fin dès que l’activité industrielle reprendra ?