Notre envoyé spécial reprend la route en direction de la Guinée forestière, un voyage qu’il effectue en compagnie du journaliste Carol VALADE, à la fois pour diviser le coût du trajet, mais aussi pour des raisons de sécurité.
Pour nous faire vivre son aventure, notre envoyé spécial envoie dès qu’il a du réseau des photos de son voyage. Et entre deux trous dans la route, il écrit les légendes.
Arrivera-t-il à voir les derniers éléphants de Guinée ? Trouvera-t-il une prise pour recharger les batteries de ses appareils ? À suivre…
Départ de Conakry à 5h30, le soleil se lève sur la jungle à une centaine de kilomètres de Kindia.
Passage du pont de Linsan qui relie la Guinée maritime à l’intérieur du pays. Emporté par une crue en juin 2018, le pays a été coupé en deux pendant plusieurs semaines.
Première panne ; la climatisation. Le jeune Ibrahima SORY, qui affirme avoir 20 ans, tente une réparation de fortune dans la rue principale de Mamou. Sans succès. Notre envoyé spécial poursuit jusqu’à Faranah.
Kissidougou, l’étape du soir n’est plus qu’à une heure de route.
Petit déjeuner dans la famille MARA où notre envoyé spécial loge à Kissidougou.
Deuxième journée de voyage. Nous voici en route pour Sérédou, près de la forêt de Ziama, où se trouvent les derniers éléphants de Guinée, menacés d’extinction par le braconnage. L’inscription PRESSE sur le pare-brise permet de passer plus facilement les nombreux barrages de la police, de l’armée et de la gendarmerie qui émaillent le trajet.
Le chauffeur Yaya, sur la route devenue piste qui relie Conakry à Nzérékoré, les deux plus grandes villes de Guinée. Il faut deux jours pour parcourir les quelque 900 km qui les séparent, bien plus en saison des pluies.
Guékédou.
Match de football à Sérédou où Raphaël et Carol vont passer la nuit.
Les scouts catholiques de Sérédou (La Guinée forestière concentre la majorité des catholiques en Guinée).
Match Réal de Sérédou face à l’espoir d’Irie.
Blessure lors du Match Réal de Sérédou face à l’espoir d’Irie.
Raphaël et Carol passent la nuit dans les locaux abandonnés de l’École nationale d’administration (ENA) de Sérédou. Au lever, ils découvrent la nature luxuriante de la forêt de Ziama.
Après consultation des accréditations et de longues palabres, le responsable de la réserve de Ziama, sous couvert de « déontologie administrative », invite notre envoyé spécial à se rendre à Nzérékoré, ville située à 90 km, pour demander une autorisation de tournage à la directrice régionale du centre forestier de la Guinée forestière.
Le patron des gardes forestiers de la forêt de Ziama oppose lui aussi son véto à l’entrée de notre envoyé spécial dans le parc national. À suivre…