Aida, Isabella, Carina et Dariana du collège Jean-Louis CALDERON de Timisoara, en Roumanie veulent apprendre à connaitre ce félin qui peuple certaines forêts belges. Corentin ROUSSEAU du WWF répond à leurs questions.
Environnement et transition énergétique
Aida, Isabella, Carina et Dariana, rédactrices en chef de la rédaction du collège Jean-Louis CALDERON de Timisoara, en Roumanie, travaillent sur la revitalisation de la vie sauvage en Europe. Elles s’intéressent plus particulièrement au chat forestier de Belgique.
Leurs recherches préalables débouchent sur la section belge du WWF (World Wilde Fund) qui a un programme concernant cet animal peu connu. Le correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, se connecte sur le site internet de cette Organisation Non Gouvernementale et trouve facilement un contact auquel il écrit. 2 jours plus tard, il reçoit une réponse.
Bonjour,
Merci pour l’intérêt porté à nos projets,
Je suis le responsable des projets pour le chat forestier.
Pour l’interview, on pourrait la faire la semaine prochaine, mais je ne serai pas à Bruxelles, mais à Hour, commune d’Houyet. Je pourrai vous montrer l’habitat du chat forestier. Vendredi 22 janvier, vous conviendrait ?
Bien cordialement,
Corentin ROUSSEAU
Une proposition immédiatement acceptée par notre correspondant, ravi de découvrir un coin de Belgique qu’il ne connaît pas encore.
Le jour dit, le réveil mis sur « très bonne heure » car Alain doit attraper un train à 7h33 à la Gare du midi pour se rendre sur le lieu de reportage. Selon le site de la SNCB, la société des chemins de fer de Belgique, il faut en théorie 2h00 pour se rendre dans le village d’Houyet. En prévoyant un changement de train à Namur et une correspondance de 10 minutes.
Mais en pratique, ce planning va vite être modifié. À la station suivante, Bruxelles Central, le train stoppe et ne repart pas.
« Problème technique. Ce train est annulé. Il faut en descendre », annonce la contrôleuse en passant dans les wagons.
Le réseau ferroviaire est dense en Belgique et prendre un autre train pour Namur, une ville qui est le siège du Parlement de Wallonie, du Gouvernement wallon et du Service public de Wallonie, ne pose pas de problème. Le suivant est 15 minutes plus tard. Par contre, impossible d’attraper la correspondance à Namur pour Houyet. Il n’y a qu’un seul train par heure sur cette ligne. Alain contacte donc Corentin ROUSSEAU pour lui faire part de ce petit contretemps et voir si cela pose problème.
« Pas de souci. Mon agenda est souple aujourd’hui. Je peux venir vous chercher à la gare d’Houyet à 11h00 », répond Corentin.
Alain poursuit donc son voyage qui prend finalement 3h30. Arrivé à Houyet, Corentin l’attend à la sortie de la gare. Il lui propose de monter en voiture pour se rendre sur un lieu d’habitat du chat forestier. 10 minutes à peine en voiture suffisent pour les transporter au cœur d’un panorama bucolique.
C’est inspiré par ce cadre champêtre que Corentin ROUSSEAU répond à nos questions, puis raccompagne notre envoyé spécial à la gare pour qu’il retourne sur Bruxelles, au pays des chats domestiques.
En guise d’introduction : Où sommes nous ? Présentez nous le chat forestier
Décrivez nous l’habitat du chat forestier, comment peut on l’observer ?
Nous vous prions de vous présenter en quelques mots. Pourquoi pouvez-vous nous parler du chat forestier ?
Quelle est la situation actuelle de l’expansion de la population de chats sauvages sur le territoire de la Belgique ? Chat forestier et chat sauvage, c’est pareil ?
L’extension des superficies forestières de Belgique aiderait à l’augmentation de l’effectif de chats sauvages ? Si oui, quelles espèces d’arbres devaient prédominer dans ces forêts ?
Dans quels parcs naturels ou dans quelles zones protégées en Belgique peut-on remarquer des chats sauvages ?
Etant donné que la plupart des zones de la Belgique se trouvent au sud, en contact avec la France ou l’Allemagne, comment devrait-on aménager ces espaces protégés pour ne pas limiter le cadre de vie des chats forestiers ? Y a t il des chats forestiers dans ces pays ?
Quels sont les obstacles qui déterminent un petit nombre de chats sauvages en Belgique ?
Quelles actions les habitants de la Belgique peuvent-ils mener pour aider à l’expansion de cette espèce protégée par la loi ?
Quels sont les avantages si le nombre de chats sauvages augmente en Belgique ?
De quelle manière les animaux sauvages peuvent améliorer la qualité de vie des Belges ?
Comment les jeunes devraient s’impliquer pour contribuer à l’expansion de la population de chats forestiers en Belgique ?
Est ce que l’Europe favorise la protection des espèces comme le chat forestier ?
Peut on imaginer que l’Europe impose la construction d’écoduc par exemple ?