L’artiste palestinien Abdel Rahman el Katanani a grandi dans le camp de réfugiés de Sabra, à Beyrouth. Il raconte le quotidien des jeunes palestiniens du camp à Farah et Inès, globe-reporters du collège parisien André Citroën.
Droits humains et solidarité
La famille d’Abdel Rahman el Katanani a fui la ville de Jaffa en 1948, lorsqu’elle a été prise par l’armée israélienne. Depuis, elle vit dans les camps de réfugiés palestiniens de Beyrouth : d’abord à Chatila, puis à Sabra, après les massacres qui ont eu lieu dans ces deux camps, pendant la guerre civile.
Ironie de l’histoire : Abdel Rahmane, né en 1983, a vu le jour dans un hôpital qui a ensuite été transformé en logements. C’est là que le jeune artiste a maintenant son atelier.
Abdel Rahman el Katanani devant la galerie qui expose ses œuvres à Beyrouth, dans le quartier de Hamra.
Sources sonores
Depuis quand vivez-vous dans le camp ?
Etiez-vous scolarisé ? Comment se passait l’école ? Est-ce toujours la même chose aujourd’hui ?
Quelle langue y avez-vous étudié ?
Les jeunes doivent-ils faire des petits travaux pour aider financièrement leur famille ?
Etes-vous déjà allé en Palestine ? Y avez-vous de la famille ?
Connaissez-vous le musée du souvenir de Chatila ?
Quel votre souvenir le plus heureux ?
Avez-vous des frères et sœurs ? Dans quoi travaille votre famille ?
C’est compliqué de trouver du travail, même quand on a fait des études, quand on est Palestinien ?
Les jeunes qui ont 15 ans aujourd’hui vivent-ils une situation plus difficile ou plus facile que la vôtre, quand vous aviez 15 ans ?
Si vous pouviez réaliser un rêve immédiatement, quel serait-il ?