Le One Planet Summit, a été organisé par la France pour célébrer le 2ème anniversaire de l’accord de Paris signé lors de la COP 21, mais aussi pour remobiliser les énergies et les initiatives presque un an après l’annonce de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le climat, d’où le choix d’un nom anglais bien que le sommet se tienne en France.
Les coulisses des enquêtes
Pour accueillir la cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, les organisateurs ont choisi la Seine Musicale, un bâtiment inauguré en 2017 sur l’emplacement des célèbres usines Renault de Boulogne-Billancourt.
Construite par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, la Seine Musicale a été conçue comme un vaisseau surmonté d’une sorte de nid en verre et bois. Ce nid accueille le grand auditorium où se sont tenues des conférences et des rencontres tout au long de la matinée tandis que la grande salle, vraiment très grande salle qui peut accueillir jusqu’à 4.000 spectateurs assis, est réservée l’après-midi pour le sommet à proprement parler, c’est-à-dire pour les discussions entre les chefs d’État et de gouvernement.
L’accès au grand auditorium se fait par les couloirs derrière les parois de verre et la structure de bois. Au fur et à mesure de la montée, le spectateur prend de la hauteur sur la Seine. La grande salle est dans la partie allongée du vaisseau.
Pour couvrir en tant qu’envoyée spéciale des globe-reporters, un sommet comme le One Planet Summit, il faut d’abord être accrédité. Quelques semaines plus tôt, il faut demander un droit d’accès aux organisateurs. Il faut produire ses papiers d’identité, sa carte de presse. Quand tout a été vérifié, les journalistes reçoivent un mail pour leur indiquer que leur accréditation a été acceptée et qu’ils peuvent venir la retirer.
Muni de cette accréditation sur laquelle figure un code-barre, il faut se présenter très tôt avant le début du sommet : d’abord parce que les rues autour sont bouclées et que la police nous oblige à faire de longs détours à pied. Ensuite parce qu’il y a des contrôles de sécurité identiques à un aéroport : rayons X, détecteurs de métaux, vérification des papiers d’identité.
Une dame à l’extérieur demandait comment entrer au sommet sans accréditation. Ses chances de pouvoir se faufiler au milieu des personnalités sont quasi nulles.
Sources photographiques
Dans les couloirs qui mènent au grand auditorium de la Seine Musicale
Une autre vue du couloir
Un détail de la structure du nid
Conférence dans le grand auditorium
Mr Trump, le président américain, n’a pas fait le déplacement, mais un représentant du gouvernement est présent.
Dans la grande salle avant la réunion des chefs d’État
07 : Débat dans le grand auditorium
08 : Pour ce sommet international dont France 24 et RFI étaient partenaires, c’est Raphaël Kahane (France 24), au centre, qui a animé les débats
09 : Des gros moyens techniques sont déployés pour le son et l’image
Le RAID (Recherche Assistance, Intervention, Dissuasion) est mobilisé pour la sécurité. D’habitude invisibles du grand public, le bâtiment en verre permet de distinguer les hommes du RAID et leur armement impressionnant
La Seine Musicale vue du pont Renault qui enjambe la Seine