Greta THUNBERG, Anuna DE WEVER, Adélaïde CHARLIER, etc. Leur combat n’a pas de frontières
Publié le 6 mars 2021
Comment faire face à l’urgence climatique ? Camille, Chiara, Charlotte S, Charlotte P et Lisa du collège Notre-Dame de la Salle de Marmande, mais aussi Ayşenur, Öykü, Zeynep, Can, Alvin et Selin du lycée Saint-Benoit d’Istanbul, et une rédaction de Notre-Dame des Champs à Bruxelles s’intéressent à la question. Adélaïde CHARLIER, militante belge de Youth for the climate, répond à leurs questions.
Droits humains, solidarités et citoyenneté
Le récit des démarches réalisées par notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, pour aller à la rencontre d’Adélaïde CHARLIER a déjà été fait dans l’article « L’activisme est un marathon, mais tout le monde peut se lancer », Adélaïde CHARLIER. Pas la peine de revenir sur les coulisses de cette enquête, si ce n’est pour rappeler qu’entre la première prise de contact avec Adélaïde et la réalisation de l’interview, plusieurs semaines sont passées. On dit les journalistes toujours pressés. En réalité, c’est une profession qui demande souvent beaucoup de patience et de persévérance.
Comme dans beaucoup d’autres situations, la patience est souvent récompensée. D’une part, Adélaïde se montre très généreuse, très engagée dans ses réponses. Pas question d’expédier l’interview en quelques minutes. L’enregistrement total dure 1h00. Il faut aussi compter le temps de rencontre et de préparation. 60 minutes d’enregistrement et quasiment rien à couper au montage. Car tout ce que dit Adélaïde a de l’intérêt.
Mais ce n’est pas tout. Ce qui fait aussi l’intérêt du métier de journaliste, même après des années de pratique, des centaines de reportages et d’interviews, c’est d’être encore surpris. Saisi par des situations, des histoires, des destins qu’un écrivain n’oserait pas inventer. Mais aussi très heureusement surpris par l’enthousiasme de militants et de militantes qui déploient leur énergie dans des luttes au bénéfice du plus grand nombre. Pour notre correspondant, la rencontre avec Adélaïde CHARLIER fait partie de ces rendez-vous professionnels qui laissent de beaux souvenirs et qui nourrissent l’espoir que les défis à venir vont être surmontés.
Pouvez-vous nous présenter la Coalition climat belge, dont vous êtes la porte-parole ? Comment est venue l’idée des marches pour le climat ?
Comment sensibilisez-vous les gens à votre combat ? Pensez-vous avoir une influence sur vos abonnés des réseaux sociaux ? Comment faire pour toucher encore plus de monde, en particulier des adultes ?
Avez-vous vécu un événement extraordinaire au cours des manifestations auxquelles vous avez participé ? Si oui, pouvez-vous le raconter un peu ?
Selon vous, les Européens sont-ils suffisamment investis dans la protection de l’environnement ? Avez-vous des conseils à leur donner en matière de gestes écologiques faciles à adopter ?
Manger bio et local peut parfois couter cher. Pensez-vous que l’on puisse vraiment adopter un comportement écologique lorsque l’on n’a que très peu de moyens financiers ? Si oui, comment ?
Comment s’est déroulé votre voyage en Amérique du Sud ? Que vous a-t-il apporté ?
La crise de la Covid-19 a-t-elle eu un impact (positif ou négatif) sur le changement climatique ?
En dehors du changement climatique, y a-t-il d’autres combats écologiques dans lesquels vous êtes impliqués ? Lesquels ?
Depuis peu, on parle de plus en plus de la 5G. Pensez-vous que cela peut avoir un impact sur l’environnement ?
Beaucoup de jeunes se sont mobilisés pour le climat, mais pourtant, ils sont nombreux à ne pas se soucier de la pollution numérique. Ne trouvez-vous pas qu’il s’agit là d’un comportement hypocrite ?
Question bonus : que faut-il faire pour que la jeunesse se mobilise à l’échelle européenne ? Est-ce qu’il existe des réseaux ?