La jeunesse roumaine et l’engagement politique

Publié le 8 avril 2019

Les globe-reporters du lycée français Jean Monnet de Bruxelles veulent en savoir plus sur la relation des jeunes Roumains avec la politique. Alexandru GUSSI, politologue et professeur à Faculté des Sciences politiques de l’Université de Bucarest, est ravi d’éclairer nos rédacteurs en chef.

Droits humains, solidarités et citoyenneté

En février 2017, la Roumanie connaît d’énormes manifestations - les plus grandes depuis la Révolution de 1989. Un mouvement social qui fait la une de la presse étrangère. Suite à l’adoption d’un décret d’urgence qui aurait réduit les peines pour abus de pouvoir, des cen-taines de milliers de personnes protestent à travers tout le pays. Les médias se focalisent sur les « jeunes diplômés » qui représenteraient la seule catégorie de manifestants. La réalité est beaucoup plus nuancée.

Entre les jeunes des zones rurales et les jeunes urbains, ceux qui partent vivre à l’étranger et ceux qui restent, ceux qui sont déçus et ceux qui continuent de manifester, la relation des jeunes Roumains avec la politique est différente de ce que l’on peut observer en France ou en Belgique.

Le politologue Alexandru GUSSI, qui a étudié en France, nous en dit plus. Le beau temps étant au rendez-vous, il est interviewé par notre envoyée spéciale, Marine LEDUC, dans le parc Ioanid, entre les cris d’enfants et le gazouillis des oiseaux.

* Dans l’interview, M. GUSSI parle du « gymnase ». En Roumanie, il s’agit du lycée.

Reportage réalisé en avril 2019

Sources photographiques

Les manifestations sont fréquentes à Bucarest. Ici, en novembre 2018 : « Résister c’est exister ».
Les manifestations sont fréquentes à Bucarest. Ici, en novembre 2018 : « Résister c’est exister ».
Contrairement à ce qui est parfois exposé dans la presse, les manifestants ne sont pas seulement des jeunes diplômés. Bucarest, novembre 2018.
Contrairement à ce qui est parfois exposé dans la presse, les manifestants ne sont pas seulement des jeunes diplômés. Bucarest, novembre 2018.
Un exemple d’un collectif faisant partie de la nouvelle génération de la société civile : Fun-ky Citizens (Citoyens Funky). Ici, en mai 2018, deux membres donnent un atelier d’éducation civique à un groupe de jeunes enfants. Selon le collectif, il y a un manque de cours d’éducation civique à la fois ludiques et attractifs pour les jeunes.
Un exemple d’un collectif faisant partie de la nouvelle génération de la société civile : Fun-ky Citizens (Citoyens Funky). Ici, en mai 2018, deux membres donnent un atelier d’éducation civique à un groupe de jeunes enfants. Selon le collectif, il y a un manque de cours d’éducation civique à la fois ludiques et attractifs pour les jeunes.
Le collectif Funky Citizens a créé une Constitution pour les enfants.
Le collectif Funky Citizens a créé une Constitution pour les enfants.
Les manifestations sont fréquentes à Bucarest. Ici, en novembre 2018 : « Résister c’est exister ».
Contrairement à ce qui est parfois exposé dans la presse, les manifestants ne sont pas seulement des jeunes diplômés. Bucarest, novembre 2018.
Un exemple d’un collectif faisant partie de la nouvelle génération de la société civile : Fun-ky Citizens (Citoyens Funky). Ici, en mai 2018, deux membres donnent un atelier d’éducation civique à un groupe de jeunes enfants. Selon le collectif, il y a un manque de cours d’éducation civique à la fois ludiques et attractifs pour les jeunes.
Le collectif Funky Citizens a créé une Constitution pour les enfants.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quelle est la participation des jeunes à la vie politique ? Quel est leur engagement ?

  • L’engagement politique est-il le même selon les origines sociales des jeunes et leurs sexes ?

  • Est-ce vrai que seuls les jeunes diplômés ont manifesté au début de 2017 ?

  • Quelle est la place des idées extrêmes dans la pensée politique des jeunes ?

  • Quelle place pour l’enseignement de la politique dans les programmes roumains ?

  • Quels sont les dispositifs mis en place pour sensibiliser les jeunes à la politique, que ce soit par les partis politiques, le gouvernement, les associations ou l’Union européenne ?

  • Question bonus : Quel est le rôle politique de la nouvelle société civile (associations, col-lectifs, entreprises…) en Roumanie ?

  • Question bonus : On entend souvent dire que la société civile remplit le rôle de l’État, no-tamment dans les domaines de la santé ou de l’éducation, l’observez-vous ?

  • Question bonus : Un dernier message pour nos reporters ?

Téléchargements

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