Mathieu, Gabin, Maxime, Walid, Lenny et Léoxandre, globe-reporters du collège Notre-Dame de la Salle, de Marmande (France) s’intéressent à la liberté d’expression en Europe et au droit au Blasphème. En Belgique, Éric DE BEUKELAER, vicaire général de Liège, leur répond.

Droits humains, solidarités et citoyenneté

Certains sujets de reportage sont délicats et c’est le cas de cet entretien sur le droit à la liberté d’expression, mais aussi sur les devoirs qu’elle impose. Trouver la bonne personne pour recueillir un avis équilibré demande réflexion. 

La première idée de Mathieu, Gabin, Maxime, Walid, Lenny et Léoxandre est d’interviewer un élu ou une élue d’Irlande. La liste est disponible sur le site du Parlement européen. Mais aucun ne semble travailler plus particulièrement sur cette question. 

Notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, cherche alors une commission du Parlement qui traiterait de la liberté d’expression. Sauf erreur, il n’y en a pas.

Alain se tourne alors vers la presse belge et pense un temps s’adresser au RAPPEL, le Réseau d’action pour la promotion d’un état laïc, mais la solution arrive finalement par une autre rédaction du projet EMICE+. C’est Aude, l’enseignante qui coordonne les rédactions de l’école Notre-Dame des Champs à Bruxelles qui propose d’aller à la rencontre d’Éric DE BEUKELAER, prêtre catholique, bras droit de l’évêque de Liège. Via un de ses collègues, elle donne même l’adresse courriel où il est possible de le joindre.

Alain envoie le 8 février 2021 un message pour solliciter un entretien. Début mars, toujours pas de réponse. Alain fait une relance en expliquant être toujours très intéressé par une interview. Entre-temps, il découvre plusieurs interviews de M BEUKELAER, notamment dans le magazine belge Le Vif. Cette fois, la réponse arrive le lendemain.

Monsieur,
Je m’excuse, mais je pensais que ce courrier était traité.
Donnez-moi vos disponibilités pour venir me voir à Liège et le temps nécessaire.
Bien à vous,

Pour aller à la rencontre de Zoé NOËL du Forum des Jeunes, Alain est déjà venu à Liège. Il faut 1h00 de train. Puis ensuite 20 minutes de marche pour se rendre à la maison diocésaine où a lieu la rencontre. Une ballade qui permet de découvrir le centre-ville de Liège.

Un entretien réalisé le 16 mars 2021

Sources photographiques

Notre correspondant en Belgique arrive à la gare de Liège, une gare aux allures futuristes © Globe Reporters

En Belgique, les gaufres sont aussi populaires que les frites. Chaque ville a sa recette. Les gaufres de Liège sont parmi les plus aimées des gourmands. © Globe Reporters

Le rendez-vous est dans le quartier de l’évêché de Liège © Globe Reporters

C’est l’heure de la pause méridienne dans cette école primaire et derrière le portail fermé, on entend les cris d’enfants © Globe Reporters

Le siège de l’évêché de Liège © Globe Reporters

Quelques mots sur l’histoire du bâtiment de l’actuel évêché © Globe Reporters

A quelques pas, le conseil économique de social de Wallonie, la région belge francophone à laquelle la ville de Liège appartient © Globe Reporters

Entré du conseil économique de social de Wallonie © Globe Reporters

Sur le mur, la mémoire d’une ancienne crue de la Meuse, le fleuve venu de France qui traverse la Belgique et la ville de Liège © Globe Reporters

Rue des Prémontrés, le lieu où se situe le bureau d’Éric DE BEUKELAER © Globe Reporters

Le site regroupe plusieurs structures : une radio, une maison d’édition, une ONG, etc. © Globe Reporters

L’entrée de la maison diocésaine © Globe Reporters

Depuis le bureau d’Éric DE BEUKELAER, on aperçoit la Meuse © Globe Reporters

Éric DE BEUKELAER, dans son bureau, après l’interview © Globe Reporters

Derrière le bureau d’Éric DE BEUKELAER, une vieille affiche anticléricale © Globe Reporters

Éric DE BEUKELAER répond avec générosité aux globe-reporters © Globe Reporters

Sources sonores

• Merci de vous présenter ? Et de nous parler du lieu où nous nous trouvons.

• Quelle est la position de votre pays en matière de liberté d’expression et de droit au blasphème ?

• Quelle est la position sur cette question en Europe ?

• Puisque le blasphème est religieux, pourquoi les états s’en mêlent-ils ?

• Est-ce que cette polémique autour de Charlie Hebdo est uniquement française ou est-ce qu’elle intéresse l’Europe ?

• Un professeur a été assassiné en France à cause de ces caricatures. Est-ce que vous pensez qu’il faut montrer des caricatures à l’école ? Pensez-vous qu’il faut y parler de religion ?

• Est-ce que des lois ou une position commune existent dans ce domaine ? Est-ce que c’est une affaire communautaire ou est-ce que cela doit rester du domaine de chaque état ?

• Un dernier mot pour les globe-reporters ?