La mobilisation citoyenne, une réponse humaine à l’accueil des réfugiés en Europe
Publié le 2 mai 2019
À Bruxelles, Adriana COSTA SANTOS travaille pour la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés. Elle répond aux questions de Grace et Léonard de Paris.
Droits humains, solidarités et citoyenneté
Les globe-reporters veulent plus d’informations concernant la problématique des réfugiés ou des migrants qui viennent en Europe. La commande est de rencontrer une personne de nationalité belge qui œuvre au sein d’une association. À Bruxelles, notre envoyé spécial pense tout de suite à toutes celles et tous ceux que le journal La Libre Belgique nomme les « anges gardiens du Parc Maximilien ».
Le parc Maximilien est situé à quelques pas de la gare du Nord. En 2015, c’est devenu le symbole de la question des migrants et des réfugiés, car de nombreux demandeurs d’asile, principalement en provenance d’Irak et de Syrie, s’y installaient le temps d’une réponse de l’office des étrangers. Aujourd’hui, de nombreux migrants, parfois en transit, parfois non, s’y rassemblent et de nombreux bénévoles leur viennent en aide pour leur apporter un peu d’humanité et de soins. Pour la majorité, ce sont des mineurs non accompagnés, des survivants parfois même âgés de moins de 15 ans qui ont survécu aux mille dangers de l’exil.
Ces bénévoles se sont organisées autour de la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés. Pour les contacter, rien de plus simple, on trouve des emails et des numéros de téléphone. Notre journaliste reçoit vite une réponse et Adriana lui propose un rendez-vous pour répondre à nos questions. Surprise ! Adriana est de nationalité portugaise. Comme quoi l’Europe de la solidarité n’a pas de frontière.
Un reportage réalisé en avril 2019
Sources photographiques
Le rendez-vous est dans un bar proche du quartier Matonge qui tire son appellation actuelle d’un quartier de Kinshasa, car une importante communauté originaire de RDC y vit et travaille.
Comme dans d’autres capitales d’Europe, Bruxelles offre en 2019 de plus en plus d’espaces où la circulation des voitures est réduite pour offrir plus de place aux piétons.
Le nouveau visage de la Chaussée d’Ixelles, à quelques pas de la Porte de Namur.
Un bar traditionnel du quartier.
Voici le quartier de Saint-Boniface. Nous approchons du lieu de rendez-vous.
Saint-Boniface, un quartier branché où bars et restaurants se remplissent en fin de journée.
Une affiche de sensibilisation sur la vitrine d’une boutique.
Une épicerie du quartier aux couleurs mondiales.
Le bar où nous avons rendez-vous avec Adriana. C’est là que les collaborateurs de la Plateforme travaillent.
Un bar situé Rue Boure (prononcez bourré).
Adriana COSTA SANTOS lors de l’interview.
L’article de la Libre Belgique qui a retenu l’attention de notre envoyé spécial.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Question bonus : Faut-il parler de migrants ou de réfugiés ?
Combien y a-t-il de migrants approximativement en Belgique ?
Comment font-ils pour rentrer en Belgique (carte de séjour, visa etc ...) et pourquoi migrent-ils en Belgique ?
Quel est le coût du voyage des migrants pour venir en Belgique ?
Quelles sont les conséquences pour les réfugiés trouvés par la police belge ?
Les réfugiés peuvent-ils aller en prison s’ils mentent sur leurs arguments de leur demande d’asile ?
Est-ce que la plupart de réfugiés sont célibataires ou ils viennent avec leur famille ? Y a-t-il beaucoup d’enfants ?
Les réfugiés risquent-ils de devenir des sans-abris ?
Les migrants s’habituent-ils à leur quotidien en Belgique ?
Est-ce que les migrants prennent le travail de la population locale ?
Quel est l’impact de cette crise migratoire à Bruxelles et sur l’économie de la Belgique ?
Est-ce que les réfugiés et les migrants ramènent les maladies étrangères en Belgique ?
Est-ce que la plupart des citoyens belges sont d’accord pour l’arrivée de réfugiés dans leur pays ?
Question bonus : Est-ce que l’initiative de la plateforme se développe ailleurs en Europe ?
Question bonus : Pourquoi avez-vous décidé de venir en aide aux réfugiés ?