Adjara TRAORE, de l’association Kafuli, une association d’insertion par le travail, est tisseuse de Faso dan Fani. Elle répond aux questions de Fatou, Maxence, Fakary, Bambi et Anna du collège Varèse de Paris.
Aux environs de Bobo-Dioulasso, dans le secteur 21, une grande maison entourée d’arbres est le siège de l’association Kafuli. Cette association travaille à l’alphabétisation des femmes. Elle forme aussi des jeunes filles et des femmes pour qu’elles puissent avoir des revenus et nourrir leur famille. Toutes tissent du Faso dan Fani, un tissu en coton, très typique et très populaire au Burkina Faso.
Adjara TRAORE prépare les fils pour commencer à tisser le Faso dan Fani.
Adjara TRAORE tisse avec 500 fils.
Les fils de coton pour tisser le Faso dan Fani doivent être longs et solides. Ils sont disposés dans l’ordre des couleurs qu’on veut obtenir.
Le Faso dan Fani blanc et bleu est celui que porteront les femmes le 8 mars 2017 pour célébrer la journée internationale de la femme, un jour férié au Burkina Faso.
Voici le résultat du tissage du Faso dan Fani pour la journée du 8 mars 2017.
Adjara TRAORE.
Claudine COMPAORE tisse pour la journée de la femme et affirme que le Faso dan Fani est une marque identitaire du Burkina Faso.
La machine à tisser a aussi des pédales qui doivent être activées avec beaucoup de rythme pour ne pas casser les fils de coton.
Les fils de coton traversent la cour de l’association Kafuli.
Différents tissus réalisés par les femmes de l’association Kafuli.
L’association Kafuli aide les femmes à être autonomes et à se prendre en charge en donnant des cours d’alphabétisation, des formations à différents métiers et en soutenant leurs activités commerciales.
Espace où se déroulent les cours d’alphabétisation.
Pour avoir des ressources propres, l’association Kafuli a une petite maison d’hôtes.