Pour ou contre la polygamie ? Une question qui ne se pose pas dans les villages
Publié le 6 février 2017
La polygamie reste très pratiquée en Afrique, surtout dans les régions rurales. Aminata est TAPSUBA est première épouse. Elle vit dans le village de Nagréongo. Elle explique aux globe-reporters du collège Lakanal de Vitry-sur-Seine comment se passe la cohabitation avec sa co-épouse. Elle raconte sa vie au village et à la maison en répondant aux élèves du collège Lakanal de Vitry-sur-Seine.
Droits humains et solidarité
Poser des questions touchant la vie intime, n’est jamais chose facile quand on est journaliste. Il faut d’abord installer un climat de confiance avant de pouvoir aborder certaines questions.
Aminata accepte d’être prise en photo après son interview
Aminata TAPSUBA est petite de taille, très mince et de grands yeux illuminent son visage. Aminata est la première des deux épouses de son mari avec qui elle s’est mariée à 17 ans. Elle vit dans une pièce de dix toiles, environ 12 m2, avec ses enfants. Dans la pièce voisine, sa co-épouse habite avec ses propres enfants. La troisième pièce est le dortoir du mari. Les pièces donnent sur une cour commune où la famille passe l’essentiel de son temps. Les enfants y jouent, on y fait la cuisine, la lessive, etc.
La famille habite à Nagréongo, une commune située à une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou, et vit chichement du travail de la terre.
Attention ! La traduction en français suit les réponses d’Aminata.
Sources sonores
Comment vivez-vous le fait que votre mari ait plusieurs femmes ?
Est-ce que vous habitez sous le même toit ? Comment vous organisez-vous ?
Est-ce que vous êtes satisfaite de vos conditions de vie ? Que souhaiteriez-vous améliorer ?
Qu’est-ce que votre mariage à 17 ans a changé dans votre vie ?