Simon HONFOVOU est guide au Parc national de la Pendjari, une réserve naturelle située au nord du Bénin. Il répond aux globe-reporters Clément, Théa et Gabriel de l’école Nicolas Boileau de Montrouge.
Le Parc national de la Pendjari est à 4h00 de route de la ville de Natitingou et il faut se lever tôt pour le visiter dans de bonnes conditions. Le réveil de notre envoyée spéciale est fixé à 4h00 du matin. Simon HONFOVOU l’accompagne. Il est guide au parc depuis des années. C’est grâce à un journaliste de Cotonou qui a son numéro de téléphone que nous entrons en contact avec lui.
Nous arrivons à l’entrée du parc vers 7h30. C’est la bonne heure pour profiter de la fraicheur et pour avoir une chance de voir des animaux avant que le soleil ne les amène à se réfugier dans l’ombre des arbres. Tatiana est à bord d’un pick-up décapotable pour pouvoir faire des photos, mais il est strictement interdit de descendre du véhicule.
Ce parc est une réserve de biodiversité d’une superficie d’environ 275 000 hectares. Il appartient à un ensemble de zones protégées du nord de la République du Bénin. La réserve de la Pendjari est une partie du plus grand espace protégé de l’Afrique de l’Ouest. Ces zones protégées occupent au total environ 50 000 km², dont 12 500 km² au Bénin.
La visite se déroule en pleine saison sèche et les niveaux d’eau sont très bas. Le parc-bénéfice d’une seule source d’eau ; la rivière de la Pendjari qui longe la réserve pendant 200 kilomètres.
Notre envoyée spéciale et son guide parcourent la réserve à la recherche d’animaux sauvages. Ils vont de mare en mare, mais impossible de voir toutes les espèces qui y vivent. En cette période, les animaux se protègent de la chaleur sous les arbres ou sous l’eau et ils sont invisibles pour les visiteurs.
Le guépard est l’emblème du Parc National de Pendjari, au nord du Bénin.
Des termitières cathédrales construites par des termites qui s’installent autour des arbres, mangent leurs racines et les asphyxient.
Dans cette mare appelée Diwouni, se côtoient crocodiles, hippopotames et différentes espèces d’oiseaux. Beaucoup d’animaux viennent s’y abreuver le matin et le soir.
En pleine saison sèche, la végétation souffre.
Des antilopes à la recherche d’ombre pour attendre la fin de la chaleur et se mettre en mouvement vers les mares d’eau.
Un baobab, un arbre typique au nord du Bénin et vénéré par les habitants de cette région.
Nous visitons le parc avec une voiture qui permet de prendre les animaux en photo, comme ces ourébis quand ils croissent notre chemin.
Des buffles se désaltèrent dans une petite mare artificielle aménagée par le parc pour aider les animaux à surmonter la saison sèche.
Un couple d’antilopes surpris en plein repos.
Enfin, des empreintes de lions ! Il faut maintenant les suivre pour espérer voir les rois de la jungle.
À proximité des cours d’eau et des mares, les palmiers contrastent avec le reste de la végétation composée d’arbustes et d’arbres résistants à la sécheresse.
Le parc de la Pendjari doit son nom à la rivière en forme de U qui l’entoure pendant 200 km et qui est son unique source d’eau.
Les antilopes restent toujours ensembles et tranquilles quand aucun lion ou guépard n’est dans les environs.
Panneau d’information au point d’Arly, l’endroit le plus au nord du parc. Nous sommes à quelques pas du Burkina Faso.
La rivière Pendjari marque la frontière entre le Burkina Fasso (rive gauche de la rivière) et le Bénin (rive droite).
Tatiana capte en plein vol l’oiseau préféré de notre guide, le rollier, dit aussi l’oiseau bleu de l’Abyssine.
Simon HONFOVOU est notre guide. Il cherche sans relâche toute la journée les animaux pour que notre envoyée spéciale puisse les capturer avec son appareil photo.
La nuit va tomber. Il faut quitter le parc sans avoir pu observer tous les animaux. Mais notre envoyée spéciale n’oubliera pas la grande beauté de cette nature préservée.
