Vous pouvez télécharger le rapport d’activité du programme Globe Reporters 2018-2019 et le bilan financier, un projet porté par l’association Le retour de Zalumée.
Bilans et rapports annuels
Année intense ! Avec plus de 2 000 élèves de tous les horizons impliqués dans nos différentes campagnes et 30 000 heures EMI (nous estimons qu’un globe-reporters fait de l’éducation aux médias 1h00 par semaine sur plusieurs mois dans le cadre de nos différentes actions,) l’année 2018-2019 est source de plusieurs satisfactions. Il y a tout d’abord le mariage réussi entre Globe Reporters et le dispositif de résidences de journalistes mis en place par le ministère de la Culture. Vous allez découvrir le travail réalisé dans ce cadre par la journaliste Sidonie HADOUX sur le Bassin minier. L’intérêt des acteurs de la région, les publications dans la presse locale des travaux des élèves ou encore la présentation sur scène de certains reportages valident notre décision d’ancrer notre philosophie de travail à un niveau local. Globe Reporters, ce sont des correspondances qui ouvrent sur le monde comme les campagnes en Guinée et en Roumanie. Ce sont désormais aussi des actions qui s’implantent dans une région, voire une communauté de communes. Un travail à poursuivre en 2020.
Autre satisfaction ; savoir que notre volonté de promouvoir Globe Reporters à l’échelle européenne en réponse à la crise du Brexit suscite de l’intérêt. La campagne en Roumanie a reçu le label Paris-Europe de la mairie de Paris. Lors de la première semaine européenne de l’éducation aux médias, en mars 2019, Globe Reporters était le Petit Poucet des 10 projets finalistes invités à Bruxelles. Malgré la modicité de notre budget qui limite forcément notre champ d’action, en juin Globe Reporters Europe a été primé par la Maison de l’Europe de Paris. Il reste encore bien du chemin reste à parcourir pour pérenniser notre engagement à l’échelle européenne, mais ces bonnes nouvelles sont un vent porteur.
Parlons aussi de formation. Des actions ont été réalisé en Tunisie et dans le Bassin minier. Nous comptons partager plus amplement ces premières expériences car c’est un nouvel axe de développement avec de potentielles formations auprès d’enseignants, de journalistes, de parents, etc.
Pour autant, le cours de notre association n’est pas un fleuve tranquille et les remous sont nombreux. Pour la seconde année consécutive, nous avons été finalistes du concours La France s’engage sans être lauréat ce qui nous prive des moyens nécessaires au changement d’échelle de notre association. Sur le plan financier, la situation reste tendue avec un défaut de trésorerie qui a duré plusieurs mois.
Faut-il pour autant cesser d’inventer ? La prudence ne doit pas conduire à la paralysie et les idées foisonnent : un programme Globe Reporters Environnement pour mener de front une éducation aux médias et au développement durable, un nouveau site avec des accompagnements pédagogiques, Globe Reporters juniors mieux adapté à l’enseignement primaire, etc. Pour les concrétiser, nous comptons sur la confiance et le soutien des 31 journalistes qui se sont investis à divers degrés l’année dernière, de la centaine d’enseignants impliqués avec un fort taux de satisfaction, mais aussi sur toutes celles et tous ceux qui veulent rejoindre l’aventure. Le plaisir et l’intérêt des globe-reporters qui coréalisent des reportages avec des journalistes, souvent avec passion, nous imposent de trouver les moyens de survivre et de nous développer.