Ariana Vacaretu est professeure de mathématiques au Collège national Emil Racovita, à Cluj. Elle a été la première prof de Roumanie à se lancer dans le projet « Math en jeans ». Elle répond aux questions de Wissame, Faustine, Anne-Laure, Selyven et Aurélie, élèves de l’école de la Porte d’Ivry et du collège Camille Claudel, à Paris.
Education et jeunesses
Les globe-reporters de l’école de la porte d’Ivry et du collège Camille Claudel participent depuis quelques années à un projet qui s’appelle « Math en jeans ». Ils se rendent compte que plusieurs établissements roumains sont aussi impliqués dans ce projet et suggèrent qu’Elodie se rende à Iasi, pour rencontrer un établissement participant. Mais l’envoyée spéciale réalise vite qu’elle devait déjà aller à Cluj pendant sa mission, et qu’il serait difficile d’aller en plus à Iasi : les déplacements prennent du temps en Roumanie, à moins de les faire en avion.
De toutes façons, Cluj aussi a ses matheux en jeans : Elodie trouve le nom de la professeure qui encadre l’atelier à Cluj, sur le site du projet. Elle la cherche sur Facebook, en tapant son nom et la ville, et parmi plusieurs résultats, elle trouve le profil d’une personne qui partage des articles sur Math en jeans... Banco ! Elle lui écrit un message sur Facebook et Ariana Vacaretu lui répond OK pour l’interview.
Elodie s’organise pour venir pendant un atelier animé par Ariana Vacaretu, au sein du Collège national Emil Racovita. Après avoir observé l’heure d’atelier, elle interviewe l’enseignante.
Ariana Vacaretu est la première professeure roumaine à être rentrée dans le projet Math en jeans, par l’intermédiaire de l’ambassade de France en Roumanie. C’était en 2013. Le Collège Racovita est jumelé avec un établissement de Briançon et, comme le veut le projet, ils travaillent en parallèle sur les mêmes sujets de recherche.
Mais au fait, c’est quoi exactement, Math en jeans ? C’est un projet associatif, qui a pour objectif de faire vivre les mathématiques aux jeunes, en suivant les méthodes des vrais chercheurs dans le domaine. Les écoles qui participent créent un petit atelier de recherche, qui se tient chaque semaine. Les élèves planchent sur des sujets proposés par le chercheur qui les encadrent. Ils échangent, débattent avec lui. Puis, au printemps, un congrès est organisé, où les élèves des différents ateliers de France et d’ailleurs viennent présenter les résultats de leurs recherches. Cluj a d’ailleurs organisé un congrès, en 2016. Cette année 5 élèves d’Ariana iront à Marseille et 10 à Iasi.
Sources photographiques
Le Collège national Emil Racovita, à Cluj, est un établissement qui rassemble des classes de primaire, collège et lycée.
Ariana Vacaretu est prof de maths. Elle participe à Maths en jean depuis 2013.
Les élèves au travail, par groupes.
Au début de l’année, les élèves travaillent par groupes de 2 ou 3 puis, en janvier-février, certains groupes fusionnent.
Les élèves appliquent les méthodes de vrais chercheurs.
Ces deux élèves travaillent sur les tresses.
Le travail en équipe est favorisé, et pas la compétition.
Le tableau du groupe qui travaille sur un projet intitulé « Des cadenas et des lettres »
Un élève prépare un article sur son smartphone.
Une affiche du Congrès de Lyon, en 2018.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
A quel âge les élèves ont-ils commencé à participer ? Quel niveau de classe ?
Quels sont leurs projets de recherche ?
Combien d’heures y consacrent-ils chaque semaine ? (une heure hebdomadaire à Paris)
Est-ce une participation obligatoire ou volontaire ? (volontaire à Paris)
Avez-vous eu des récompenses ?
Depuis combien de temps des établissements roumains participent-ils à ce projet ?
Comment va se passer le congrès de Iasi ?
Plus largement, quelle est la place des maths dans l’enseignement ?