Les élèves de 5ème C du collège Joseph Suacot de Petite-Île à La Réunion souhaitent interviewer des spécialistes des effets du changement climatique sur la faune de la côte camerounaise. Ulrich BILOUNGA et Karen BRELL MOYO, tous deux chercheurs à la Station Spécialisée de Recherche sur les Écosystèmes Marins de Kribi répondent à leurs questions.

Développement durable et environnement

Les globe-reporters de 5ème C du collège Joseph Suacot de Petite-Île à La Réunion demandent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT de rencontrer des personnes capables d’expliquer les conséquences du réchauffement climatique sur la faune marine et terrestre du littoral camerounais.

La veille de son départ pour Kribi, Raphaël a interviewé un spécialiste de la mangrove à l’UT de Douala qui lui a transmis les coordonnées d’Ulrich BILOUNGA. Depuis le bus qui l’emmène à Kribi, Raphaël lui envoie un message et le rendez-vous est pris pour la fin d’après-midi même. 

Lorsque Raphaël retrouve Ulrich au rendez-vous qu’ils s’étaient fixés, il sent que quelque chose ne va pas. Ulrich est gêné. Il ne faut pas longtemps pour que Raphaël comprenne que réaliser l’interview va peut-être faire manquer à Ulrich le début du match entre le Cameroun et la Namibie... 

Comme Raphaël veut lui aussi voir le match, ils conviennent de reporter l’interview au lendemain matin et Ulrich invite Raphaël dans le maquis (bar informel) où tous ses collègues se réunissent pour soutenir les Lions indomptables. Ce soir-là, Raphaël fait la connaissance de Karen qui va s’avérer très complémentaire d’Ulrich pour répondre aux questions des globe-reporters du collège Joseph Suacot.

Le lendemain matin, ils se retrouvent sur la plage dite “de Tradex” pour faire l’interview à l’ombre d’un cocotier. Ceci fait, Raphaël prend directement la route d’Ebodjé, non sans avoir accepté qu’Ulrich et Karen l’accompagnent à la gare routière pour qu’ils négocient pour lui le prix du moto-taxi…

Sources photographiques

Raphaël a fait l’interview de Karen et Ulrich à l’ombre d’un palmier sur la plage de Tradex à Kribi © Globe Reporters

Karen BRELL MOYO, chercheur en océanographie et hydrologie côtière © Globe Reporters

Ulrich BILOUNGA, spécialiste de l’acidification des océans © Globe Reporters

Ulrich BILOUNGA se place là où il estime que la végétation se trouvait dix ans plus tôt © Globe Reporters

Ulrich BILOUNGA est arrivé à Kribi il y a dix ans, il a été témoin du recul de la végétation © Globe Reporters

Ulrich BILOUNGA se place là où la micro-falaise qui borde la plage est le plus rognée par la mer © Globe Reporters

Malgré la montée des eaux, on continue de construire “les pieds dans l’eau” à Kribi © Globe Reporters

Match Cameroun-Gambie (3-2) dans un maquis (bar informel) de Kribi en compagnie d’Ulrich et Karen avec leurs collègues de la Station Spécialisée de Recherche sur les Écosystèmes Marins © Globe Reporters

De retour d’Ebodjé, Raphaël a retrouvé Karen et Ulrich avec qui il a sympathisé autour d’une partie de billard après la défaite du Cameroun face au Nigéria en 1/8ème de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) © Globe Reporters

Sources sonores

• Pouvez-vous présenter ?

• Quels sont les risques liés au réchauffement climatique pour les animaux marins de la zone côtière ?

• Le changement climatique a-t-il un effet sur la mangrove et la nidification des poissons ?

• Qu’en est-il de la salinisation ?

• Quels sont les risques liés au réchauffement climatique pour les animaux terrestres de la zone côtière ?

• La montée des eaux affecte-t-elle plus les animaux marins ou terrestres ?

• Est-ce que la montée des eaux s’est accélérée ces dernières années ? Si oui, de combien de centimètres par an ?

• Est-ce que par conséquent la biodiversité́ s’adapte ou disparait ?

• Si la faune arrive à s’adapter au changement climatique, comment fait-elle ?

• Participez-vous à des programmes de prévention ? Si oui, quels sont-ils ? Quels en sont les objectifs ?

• Question bonus : Avez-vous un message à faire passer aux globe-reporters ?

• Question bonus : Vous faites partie d’une génération pionnière des études sur l’environnement au Cameroun, est-ce que vous êtes bien accompagnés ? Est-ce que vous vivez bien de votre métier ? Est-ce que la communauté internationale porte une attention particulière à votre travail ?