À Madagascar, il faut enrayer la disparition rapide des forêts
Publié le 22 mars 2024
Aisse, Andréa, Sylvia, Lucas, Élisa, Olivia, Kelly du lycée Charles Péguy de Gorges s’inquiètent de l’ampleur de la déforestation qui sévit à Madagascar. Jean Philippe PALASI, co-fondateur et directeur exécutif d’INDRI Solutions, l’Initiative pour le Développement, la Restauration écologique et l’Innovation, répond à leurs questions.
Développement durable et environnement
Aisse, Andréa, Sylvia, Lucas, Élisa, Olivia, Kelly du lycée Charles Péguy veulent connaitre en profondeur les causes et les conséquences de la déforestation massive qui sévit à Madagascar et, notamment, son impact sur les lémuriens. La rédaction de 2nde professionnelle Service aux Personnes demande d’interviewer le représentant de l’Institut de Recherche et Développement (IRD) à Tana, Thierry PORTEFAIX.
Notre envoyée spéciale, la journaliste Tatiana MIRALLES suit les recommandations de la rédaction et contacte par téléphone Thierry PORTAFAIX. Ce dernier décline l’interview, affirmant qu’il y a une autre personne à Tana qui connait bien mieux que lui le sujet de la déforestation et des projets de reforestation.
C’est le travail des journalistes que de rechercher les personnes qui peuvent répondre au mieux aux questions dans le cadre d’une enquête et de se tourner vers les interlocuteurs les plus compétents. Thierry PORTAFAIX propose à Tatiana de prendre contact Jean-Philippe PALASI, directeur exécutif d’INDRI Solutions, l’Initiative pour le Développement, la Restauration écologique et l’Innovation.
Tatiana contacte Jean-Philippe et ils coordonnent un rendez-vous un mardi matin, au siège de l’organisation non gouvernementale, dans la haute ville de Tanà.
D’origine parisienne, Jean-Philippe vit à Madagascar depuis des années et travaille sur l’environnement et la conservation de la biodiversité. Il a créé avec un groupe de professionnelles malgaches, Indri Solutions, une plateforme pour coordonner l’action des nombreux acteurs qui luttent contre la déforestation, pour créer « de l’intelligence collective », dit-il.
Les pratiques d’intelligence collective permettent de trouver des solutions et de les appliquer de façon collaborative. INDRI fait aussi du plaidoyer pour faire évoluer les comportements et les idées. C’est urgent dans ce pays où la forêt disparait à grande vitesse.
Assis à son bureau de Jean-Philippe PALASI répond à toutes les questions de la rédaction. Il va parfois au-delà, en pointant des facteurs sociaux et économiques, en donnant des chiffres et en partageant des documents d’INDRI. Ces documents sont à télécharger en pied de page.
À la fin de l’interview, il explique être disponible par courriel si des points restent à éclaircir.