À Madagascar, les écosystèmes marins sont sous pression
Publié le 6 mai 2024
Lina, Gabriel et leurs collègues de la rédaction du collège Rosa PARKS à Clisson se demandent si le tourisme affecte les écosystèmes fragiles de Madagascar. Gildas TODINANAHARY, professeur à l’Institut Halieutique et des sciences marines de l’université de Tuléar, répond à leurs questions.
Développement durable et environnement
Les globe-reporters et globe-reportrices de Clisson se demandent comment protéger les écosystèmes fragiles face à l’arrivée des touristes à Madagascar. Le tourisme aggrave-t-il le réchauffement climatique ou au contraire préserve-t-il les parcs et les écosystèmes fragiles ? Est-ce que l’île ou votre région plus spécifiquement est endommagée par le changement climatique et de quelles façons ?
La journaliste Tatiana MIRALLES, notre envoyée spéciale à Madagascar, va à la rencontre de Gildas TODINANAHARY pour en savoir plus sur la manière dont l’activité touristique affecte l’océan les eaux de la grande île. Elle se rend à l’Institut Halieutique et des sciences marines de l’université de Tuléar. L’institut est situé à quelques mètres de la mer. Gildas y est professeur et chercheur.
L’Institut est dédié à l’étude des environnements marins de la région et pas seulement ceux de Madagascar. Des étudiants de diverses nationalités y étudient et font des recherches pour sauver les récifs coralliens et trouver des solutions durables au développement des populations qui habitent dans ces milieux.
Gildas reçoit Tatiana dans son bureau en milieu de matinée. Tout de suite il commence à expliquer la situation de la cote du sud-ouest de Madagascar. C’est un des plus importants récifs coralliens de la planète et de graves dangers le menacent.
Les raisons de la destruction des coraux sont multiples. Il y a la pêche et l’activité humaine qui a augmenté avec la forte croissance démographique. Il y a aussi la déforestation. Le manque d’arbres fait que les rivières puis les fleuves drainent vers la mer de grandes quantités de sédiments qui recouvrent et tuent les coraux et les animaux qui y habitent.
Gildas explique avec détail tout cela au micro de Globe Reporters, bien au frais dans son bureau. Il insiste sur le point le plus important, selon lui. Il n’y a pas de solution miracle. Il est indispensable d’agir en collaboration avec les communautés qui sont affectées pour la destruction du récif corallien. Pas de solution durable sans leur aide. Parce que ces communautés sont pauvres, il faut les aider à trouver des alternatives à la surpêche pour continuer à vivre.
Après l’interview et, sous la chaleur, Gildas fait un tour avec Tatiana dans le centre d’études. En la saluant, il promet d’envoyer des photos des fonds marins pour illustrer nos articles.
Est-ce que l’île ou votre région plus spécifiquement est endommagée par le changement climatique et de quelles façons ?
Question bonus : Quel est le niveau de destruction de la cote et du récif de corail ?
Question bonus : Est-ce que la pêche traditionnelle est la seule explication à la destruction des côtes du sud-ouest de Madagascar ?
Quelles espèces animales sont menacées et pour quelles raisons ?
Quels genres de touristes viennent dans votre région et pour quelles raisons ?
Que font les villages ou communautés pour accueillir les touristes ?
Le tourisme aggrave-t-il le réchauffement climatique ou au contraire préserve-t-il les parcs et les écosystèmes fragiles ?
Pensez-vous que le nombre de touristes est en baisse ou au contraire les mesures prises pour lutter contre la dégradation de l’environnement ont-elles fait revenir des touristes ?
Comment les villageois arrivent-ils à concilier la préservation de l’environnement et la venue des touristes qui leur apportent de l’argent ?
Existe-t-il des lois à Madagascar pour protéger l’environnement marin ? Ou est-ce les organisations non gouvernementales ou associations luttent seules contre le réchauffement climatique à Madagascar ?
Pensez-vous qu’il est envisageable de fermer certaines zones marines de l’île pour les préserver ?
Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters et globe-reportrices ?