A la découverte de la cité Crombez de Noyelles-Godault
Publié le 25 mars 2019
Les globe-reporters de la classe de CM1 de l’école Jules Ferry à Noyelles-Godault s’intéressent à l’architecture de la cité Crombez, une des cinq cités minières prochainement rénovées de l’agglomération d’Hénin-Carvin dans le Pas-de-Calais. Ils co-réalisent leur reportage avec Sidonie Hadoux, leur journaliste en résidence.
Histoire et passé industriel
Jeudi 12 mars 2019, les rafales de vent ne ménagent pas les jeunes journalistes à l’occasion de leur premier reportage ! La visite de la cité est prévue de longue date, en compagnie de Sophie, médiatrice du service Patrimoine du 9-9bis. Le 9-9bis est un ancien site minier qui est transformé en établissement public de coopération culturelle. Il développe un projet axé sur la création, l’éducation, la diffusion artistiques et la valorisation patrimoniale. Sophie a donc l’habitude de guider des élèves lors de visites thématiques autour du patrimoine et du territoire.
Et cela tombe à pic ! Les jeunes reporters de l’école Jules Ferry ont préparé une interview au sujet de l’architecture de la cité Crombez. Ils veulent donc en profiter pour interroger Sophie après la visite. En attendant, on ne chôme pas : les journalistes en herbe se plient en quatre pour prendre des photos afin d’illustrer leur reportage !
Une fois revenus en classe, au chaud et à l’abri du vent, les jeunes reporters retrouvent le calme. Sidonie HADOUX invite Sophie à s’asseoir et l’interview peut commencer. Un à un, les globe-reporters viennent poser les questions préparées en classe. Sidonie allume l’enregistreur et le micro : l’interview peut commencer.
Sources photographiques
La cité-jardin Crombez a été construite par la Compagnie des Mines de Dourges dans les annèes 1920 pour loger les mineurs qui travaillaient dans la fosse 4-4 bis.
Munis d’une planche, d’un crayon et d’une feuille de papier, les enfants partent à la découverte de cette cité-jardin à l’architecture singulière.
Contrairement aux corons et aux cités pavillonnaires, les maisons sont retirées du bord de la route grâce à un petit jardin. Les maisons sont regroupées le plus souvent par 2 mais également par 3 ou par 4 et sont implantées au cœur d’un double jardin.
Le style pittoresque s’impose par des éléments de décors tirés d’images régionalistes extérieures à la région Nord-Pas de Calais : faux colombages en ciment comme ici sur la photo, toitures à deux ou quatre pans
Ici la maison est divisée en quatre logements : deux de chaque côté (façades beiges avec faux colombages) et deux au centre, plus petits, avec la façade en briques.
Sophie revient avec les enfants sur les différents styles de maisons des mines Les corons, les plus connues des maisons du bassin minier, sont en réalité les premières maisons à être construites au XIXe siècle. Les cités pavillonaires, les cités-jardins puis finalement les cités modernes leur succéderont.
10.La particularité des cités-jardins ? Des routes sinueuses et beaucoup d’arbres pour donner un air de villages campagne à la cité.
Entre deux explications, les photographes documentent la visite avec application.
Les jeunes prennent leur mission avec beaucoup de sérieux.
De futurs photographes ?
Photographes ou dessinateurs, les reporters ont compris l’importance de l’illustration !
Sources sonores
Quand la cité Crombez a-t-elle été construite ?
Y-a-t-il différents types de maisons dans la cité ?
Le nombre de maisons a-t-il évolué depuis la création de la cité ?
Combien de façades différentes existe-t-il dans la cité ?
Connaissez-vous le nombre d’habitants de la cité aujourd’hui et hier ?
Qu’est-ce qui a changé dans la cité depuis qu’elle existe ?
Pourquoi la cité Crombez est-elle classée à l’UNESCO ?
Toutes les cités minières sont-elles des cités-jardins ?
Pourquoi les rues sont-elles bordées d’arbres dans la cité ?
Est-ce que toutes les cités minières sont inscrites à l’Unesco ?
Pourquoi est-ce que l’on rénove les cités minières ?
Quels sont les critères pour être "patrimoine vivant" à l’UNESCO ?