À la rencontre de jeunes artistes guyanais engagés

Publié le 22 février 2020

Les deux frères Maverick et Emevic LAKI sont engagés dans la voie artistique. L’un est danseur, l’autre chanteur. Ils développent leur art à Saint-Laurent-du-Maroni. Ils répondent aux questions des globe-reporters Nathanaël, Kahaia, Étienne et Audrey du collège de Hao, un autre territoire ultramarin situé en plein Océan Pacifique.

EDUCATION ET JEUNESSE

Les globe-reporters souhaitent interroger un artiste engagé de Guyane. Lors de leurs recherches, ils repèrent le chanteur Joachim PANAPUY de la troupe Teko Makan. Mais ce dernier vit à Camopi, un endroit bien éloigné de là où se trouve notre envoyée spéciale, Clémence MOUTON. Clémence vit et travaille à Saint-Laurent-du-Maroni pour la Chronique du Maroni. Elle cherche donc des artistes engagés dans cette ville.

Clémente récupère auprès de l’un de ses contacts le numéro de téléphone d’un chef de troupe amérindien appartenant au peuple kali’na qui est très connu dans la région pour son engagement dans la préservation de la culture amérindienne. Malheureusement, celui-ci n’est pas disponible avant plusieurs semaines.

Clémence se tourne alors vers deux frères. À Saint-Laurent, les frères LAKI sont connus pour leur engagement à travers leurs arts et les différentes actions qu’ils mènent. Clémence a entendu parler de Maverick, le chanteur, lors d’un reportage de La Chronique du Maroni sur l’association que ce dernier a montée. Clémence demande donc son contact au collègue ayant réalisé le reportage. Très rapidement, un rendez-vous est fixé avec les deux frères.

Comme ceux-ci n’ont pas de local, il est décidé que le rendez-vous se fasse dans un endroit calme de la ville. Les berges du fleuve Maroni sont l’endroit idéal. Le long du fleuve, il y a de nombreux bancs où se reposer, admirer le paysage et aussi réaliser une interview. Clémence s’y rend à pied, car c’est à quelques mètres seulement du Camp de la Transportation, l’endroit où elle travaille. Maverick et Emevic arrivent en voiture.

Les deux frères sont très à l’aise devant un micro ou une caméra. L’interview commence directement et est réalisée de manière efficace. Après l’entretien, notre envoyée spéciale repart en voiture avec eux pour assister à l’une de leurs séances de coaching. Elle se déroule à une centaine de mètres de là, sur la place des fêtes.

Malheureusement, aucun concours de danse ou de chant n’est prévu dans l’immédiat pour en savoir plus sur leur travail.

Un reportage réalisée en janvier 2020

Sources photographiques

Séance de coaching sur les berges du fleuve Maroni.
Séance de coaching sur les berges du fleuve Maroni.
Faute de salle, c’est sur la Place des fêtes de Saint-Laurent qu’Emevic LAKI donne ses cours.
Faute de salle, c’est sur la Place des fêtes de Saint-Laurent qu’Emevic LAKI donne ses cours.
L’entrainement se déroule en fin de journée, quand la chaleur est moins lourde.
L’entrainement se déroule en fin de journée, quand la chaleur est moins lourde.
Les frères LAKI. Maverick est sur la gauche et Emevic est à droite.
Les frères LAKI. Maverick est sur la gauche et Emevic est à droite.
Séance de coaching sur les berges du fleuve Maroni.
Faute de salle, c’est sur la Place des fêtes de Saint-Laurent qu’Emevic LAKI donne ses cours.
L’entrainement se déroule en fin de journée, quand la chaleur est moins lourde.
Les frères LAKI. Maverick est sur la gauche et Emevic est à droite.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

  • À quel âge avez-vous commencé ?

  • Quel a été le déclic pour vous lancer ?

  • Qu’aimez-vous dans ce métier ?

  • Quels sont vos thèmes d’expression ?

  • Vous parlez de l’awassa. Est-ce que vous pouvez nous parler de cette danse et utilisez-vous des costumes traditionnels ?

  • Êtes-vous engagés pour préserver votre culture ? Comment agissez-vous ?

  • Êtes-vous optimistes pour l’avenir des jeunes à Saint-Laurent-du-Maroni ?

Sources vidéo

C’est sur les berges du Maroni que les frêres LAKI proposent leurs cours de danse