Les globe-reporters et globe-reportrices de la rédaction de l’école Littré à Paris veulent en savoir plus sur le journal Albert auquel leur classe est abonnée. Julie LARDON, sa rédactrice en chef, répond à leurs questions depuis Clermont-Ferrand via une visioconférence.
Éducation, jeunesses et sports
Tous les quinze jours, la classe de CE2 de l’école Littré dans le 6ème arrondissement de Paris attend avec impatience Albert. Albert, c’est le journal bimensuel qu’a cofondé Julie LARDON en 2016. Ses Unes illustrées et sans titre intriguent beaucoup les journalistes en herbe.
Dès la première rencontre avec leur envoyée spéciale Océane SEGURA, les élèves sont unanimes quant à l’envie de découvrir les rouages de leur journal préféré. Pas de temps à perdre, ils et elles se mettent très vite au travail. Si vite, que l’envoyée spéciale reçoit leur liste de questions dès la semaine suivante. Elle contacte alors la rédactrice en chef et co-fondatrice du journal Albert, Julie LARDON. Celle-ci est immédiatement partante pour changer de rôle en prenant la place de la personne interviewée.
Mais malheureusement, il n’est pas possible de la rencontrer car Julie LARDON est basée à Clermont-Ferrand, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Océane SEGURA et Julie LARDON se mettent alors d’accord pour organiser une visioconférence directement dans la classe des CE2 pour que les élèves puissent poser leurs questions et être au plus proche du rôle de journaliste.
Quelques semaines plus tard, c’est le jour J. L’envoyé spéciale se rend bien en avance à l’école Littré car souvent les visioconférences mettent du temps à se mettre en place. Il faut démarrer l’ordinateur, y brancher le vidéoprojecteur et les enceintes, se connecter à internet pour avoir le logiciel de rencontre vidéo… Tout ça avant que les globe-reporters n’arrivent en classe après leur pause déjeuner.
Quand la maîtresse des CE2 part les chercher dans la cour de l’école, la journaliste en profite pour regarder les beaux dessins accrochés au tableau : les élèves ont réalisé leurs propres versions des Unes colorées du journal Albert. Un bel hommage qu’Océane prévoit déjà de montrer à Julie LARDON quelques minutes plus tard.
Une fois les globe-reporters installés en classe, elle leur explique comment va se dérouler l’interview et deux photographes sont désignés ainsi que cinq globe-reporters qui poseront les questions à la rédactrice en chef d’Albert. Cette fois, c’est parti ! La visioconférence débute et Julie LARDON leur raconte enfin les secrets de fabrication d’Albert.
Pour obtenir un meilleur son que celui de l’ordinateur, Julie LARDON s’est elle-même enregistrée avec un enregistreur professionnel, et elle a ensuite envoyé l’audio à Océane.
Le titre « Albert » fait référence à Albert Londres, un journaliste du début du 20ème siècle. Pourquoi avez-vous choisi ce journaliste en particulier ?
Pour quelles raisons ne mettez-vous que des illustrations dans votre journal et pas de photo ?
Les noms des illustratrices sont très étranges : « Sophie and the frogs », « Ophélie Paris ». Qui sont précisément ces illustratrices ?
Pour quelles raisons l’illustrateur est-il différent à chaque numéro ? Nous pensons que si vous ne changiez pas d’illustrateur, les illustrations seraient toujours faites de la même façon.
Comment choisissez-vous vos illustrateurs ?
Y a-t-il des règles à respecter pour faire les illustrations de votre journal ?
Avez-vous déjà refusé une illustration parce que ça ne vous plaisait pas ?
Votre journal a été lancé en 2016. Comment est né votre journal ?
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de faire une "Une" sans titre ?
Vous êtes une toute petite rédaction où il n’y a que deux journalistes. Avez-vous déjà annulé une publication parce qu’il manque quelqu’un ?
Lors du confinement de mars 2022, comment avez-vous réussi à publier le journal ?