Au Cameroun, les femmes et les hommes sont égaux devant la loi, la réalité est moins vraie
Publié le 12 février 2024
Tristan, Quentin, Roxane, Luna, Hugo, Léna et Bastien en classe de 5ème au Collège des Grands Lacs du Morvan souhaitent interviewer une militante de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF). Aline ANABA répond à leurs questions.
Droits humains et solidarité
Les globe-reporters de la classe de 5ème du Collège des Grands Lacs du Morvan demandent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, de rencontrer une militante de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF).
Quand il est arrivé au Cameroun, Raphaël a fait la connaissance d’Éloïse qui travaille à l’Institut Français du Cameroun (IFC) de Douala. Son travail consiste à organiser des événements culturels mais également à valoriser les militants des droits humains. Pour cela, elle possède un important carnet d’adresses et c’est tout naturellement que Raphaël se tourne régulièrement vers elle pour obtenir des contacts.
L’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) possède plusieurs antennes réparties dans différentes villes du Cameroun et celle de Douala vient tout juste de se créer. Après avoir rencontré Bille SIKE, l’une des fondatrices de l’association, Suzette MOUKOKO et Rachel EPEE MENDENGUE, deux de ses militantes, c’est au tour d’Aline ANABA de répondre aux questions des globe-reporters.
La militante pour les droits des femmes aurait bien aimé recevoir Raphaël dans leurs locaux mais ils ne sont pas encore fonctionnels. C’est donc à l’Institut Français du Cameroun qu’ils se rencontrent pour profiter de la tranquillité de ses locaux.
Un entretien réalisé le 5 février 2024
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Pouvez-vous nous décrire ce centre ?
Combien de bénévoles travaillent dans ce centre ?
Les femmes violentées vivent-elles au centre ou viennent-elles de chez elles ?
Comment se déroulent les ateliers de prise de conscience ?
Comment se déroulent les moments de médiation entre hommes et femmes ?
Quelle est votre plus grande difficulté dans l’accueil de ces femmes ?
Des gens s’opposent-ils à cette association ? Pourquoi ?
Qui finance l’association ?
Quel est le contenu des formations proposées par l’association ?
Que montre votre dernière étude sur les violences conjugales ?
Combien de femmes ont-elles été aidées ?
Quel est le profil des femmes qui viennent au centre ?
Quelles sont les actions de sensibilisation que vous menez ?
Comment se sentent les femmes violentées après avoir parlé ?
Question bonus : Avez-vous un message à adresser aux globe-reporters ?