Après 7 heures de bus, me voilà à Bistrita, ville au nord de la Transylvanie, jumelée avec Besançon (Doubs) et Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Carnet de route
5h du matin. La sonnerie du réveil m’arrache à mes rêves. Il est temps de boucler mon sac et de partir pour Bistrita. A la gare routière de Brasov, les petits kiosques qui proposent cafés, cigarettes, journaux et en-cas sont déjà ouverts.
Les Roumains ont l’habitude de se lever tôt. Le bus que je prends est parti hier soir de Mangalia, sur la côte de la mer Noire. Il a roulé toute la nuit via Constanta, Bucarest et Brasov.
Le jour se lève et avec lui la pluie. Les paysages de campagne défilent. Bref arrêt à Sighisoara, dont le magnifique centre historique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Sauf que nous, on va direct à la gare sans rien voir.
8h45. Changement de bus à Targu Mures, une autre jolie ville de Transylvanie. Malheureusement, là encore, je n’en verrai que la gare, bien vide à cette heure là.
Mais elle est chauffée et dotée de wifi, ce qui est parfait pour attendre une heure. En Roumanie, le rapport au temps est différent de celui que nous avons en France. Attendre une heure, ou deux, est une chose banale pour les Roumains, mais parfois intolérable pour les éternels pressés que sont les Français.
10h. Départ du bus pour Bistrita. Je suis la seule passagère.
Après 2h30 de trajet, voilà Bistrita, ville de 75 000 habitants, qui est jumelée avec Besançon et Montreuil. Deux classes d’un collège à Besançon participent au projet. J’ai trouvé un petit hôtel dans le centre avec une vue sur la ville.
Pour cette troisième étape du projet, nous allons parler du collège-lycée francophone Andrei Muresanu, des églises en bois et de peinture.
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