Les élèves de 1ere et de terminale du Lycée Élisa LEMMONIER à Paris (12e) souhaitent interviewer une personne affectée par les inondations dans sa vie de tous les jours et notamment son hygiène. Étienne, son épouse et leurs voisines du quartier de Makepe-Missoke répondent à leurs questions.
Droits humains et solidarité
Les globe-reportrices de 1ere et de terminale du Lycée Élisa LEMMONIER à Paris (12e) demandent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, de rencontrer des personnes affectées par les inondations dans leur hygiène quotidienne dans la ville de Kribi.
Raphaël se rend à Kribi mais il ne trouve pas de personnes qui ont été victimes des inondations. Les inondations sont plus fréquentes dans la ville de Douala, dans le quartier de Makepe-Missoke notamment où il s’est déjà rendu. Pourquoi ne pas y retourner ?
Avant cela, il contacte Milan, un habitant de ce quartier qui l’a guidé dans le dédale des ruelles de ce bidonville. Comme il l’expliquait aux globe-reporters du Collège des Grands Lacs du Morvan - François Mitterrand, les journalistes font souvent appel à des « fixeurs », des personnes qui permettent aux journalistes d’avoir accès plus facilement à des endroits ou à des personnes, notamment dans les zones inhospitalières.
Raphaël en prend très rarement dans le cadre de son travail et compte sur la chance et les belles rencontres pour venir à bout de son reportage. Makepe-Missoke, cependant, peut être dangereux. Milan l’emmène dans la zone où les inondations sont les plus fortes pendant la saison des pluies. Là, il rencontre Étienne, Marguerite, Christine et Ameline.