CETA : les points positifs et négatifs d’un accord de libre-échange
Publié le 9 janvier 2020
Le CETA, ou l’AECG au Québec, est l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada qui est entré en vigueur en 2017. Un sujet un peu complexe à comprendre, qui est décrypté par Stéphane PAQUIN, professeur à l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP). Il répond aux questions des globe-reporters Arthus, Nathalie et Marie du collège Paul VERLAINE à Paris.
ECONOMIE, HISTOIRE ET POLITIQUE
Pour trouver un spécialiste du CETA au Québec, l’envoyée spéciale de Globe Reporters pose la question à Pascale GUÉRICOLAS, la journaliste qui l’héberge à Québec. Celle-ci lui donne le contact de Richard OUELLET, professeur à l’Université Laval. Malheureusement, l’enseignant n’est pas disponible.
Pascale lui conseille alors de voir avec l’ENAP, l’École Nationale d’Administration Publique. Il s’agit de l’équivalent en France de l’ENA, École Nationale d’Administration. À l’ENAP, la personne en charge des communications parle à Marine LEDUC d’un professeur, Stéphane PAQUIN, qui pourrait répondre aux questions des globe-reporters.
Marine lui envoie un mail et un rendez-vous est fixé à Montréal. Elle le rencontre dans son bureau, au 5ème étage d’un bâtiment moderne. En entrant dans le bâtiment, elle réalise qu’elle est déjà venue sur place avec un ami compositeur. Oui, il s’agit bien du Conservatoire de Musique qu’elle a visité quelques semaines auparavant. Après quelques secondes de réflexion, elle se rend compte que l’ENAP est installée dans le même bâtiment que le conservatoire de musique et celui d’art dramatique. Drôle de cohabitation !
Une interview réalisée en décembre 2019
Sources photographiques
Entrée de l’ENAP.
Stéphane PAQUIN dans son bureau
Les couloirs bleus de l’ENAP.
La cage d’escalier jaune.
Point de vue sur le hall d’entrée et l’ascenseur en verre.
Extérieur du bâtiment qui accueille l’ENAP et les conservatoires de musique et d’art dramatique.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et nous dire pour quelles raisons vous pouvez répondre à nos questions ?
Savez-vous quels produits canadiens inquiètent les Européens ?
Quels produits européens inquiètent les Canadiens ?
Pensez-vous que cet accord va détruire ou créer des emplois ? Dans quel domaine ?
Si vous pouviez, grâce au CETA, venir travailler plus facilement en France, est-ce que cela vous intéresserait ?
Est-ce que le CETA est une façon d’être moins dépendant des États-Unis ?
Souhaiteriez-vous pouvoir acheter davantage de produits européens sans payer trop de taxes ?
Pensez-vous que les agriculteurs européens cultivent des produits de bonne qualité ?
Y a-t-il des opinions opposées des différents partis politiques québécois sur le CETA ?
En général, pensez-vous que l’accord de libre-échange favorise les produits de bonne qualité ?
Pouvez-vous parler des autres accords de libre-échange conclu par le Canada ?
Pensez-vous que le CETA va encourager des diplômés québécois à émigrer en Europe ?
Est-ce que les entreprises du Canada peuvent recruter des salariés européens plus facilement ?
Pensez-vous que le CETA pourrait conduire des salariés québécois à quitter votre entreprise pour aller travailler en Europe ?
Question bonus : On parle beaucoup des sables bitumineux qui sont source d’inquiétudes en Europe. Pouvez-vous nous en dire plus.
Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?
Question bonus : Pouvez-faire un premier bilan, 2 ans après la signature du CETA ?