Lise, Jassem, Alais, Erine, Mael, Maxime et Léo, globes-reporters et globe-reportrices du Collège Albert Vinçon, s’intéressent à des projets d’agriculture durable malgré la sècheresse dans le sud de Madagascar. Cladini, une agricultrice à Matanguy répond à leurs questions.
Droits humains et solidarités
Pour satisfaire la curiosité de Lise, Jassem, Alais, Erine, Mael, Maxime et Léo notre envoyée spé-ciale à Madagascar, la journaliste Tatiana Miralles se rend dans le village de Matanguy. Cette commune appartenant à la ville d’Itampolo. Sur place, elle rencontre Cladini, une femme de caractère qui est agricultrice. C’est aussi la responsable des pompes et fontaines d’eau de la commune.
Se rendre à Itampolo depuis la ville de Tuléar n’est pas une mince affaire. Notre envoyée spéciale doit prendre un bateau rapide de Tuléar jusqu’à Anakao. Il faut ensuite monter à bord d’une voi-ture et suivre la route du littoral. C’est en fait une piste de sable qui longe la côte.
Pendant le trajet, la voiture tombe en panne et stoppe au milieu de la route. Après plusieurs heures en plein soleil, Tatiana comprend que la voiture ne repartira pas. Il faut donc mobiliser un autre véhicule, mais il n’y a qu’une seule voiture dans les alentours. Il faut donc attendre.
La nuit tombe sur la brousse. Tatiana et sa collègue Florence attendent toujours dans la lumière de la lune. Florence accompagne Globe Reporters en tant que traductrice du malgache au français. Soudain, deux phares trouent l’obscurité. C’est le nouveau chauffeur. Ce n’est que très tard qu’elles arrivent toutes les deux à Itampolo. Au petit matin, elles découvrent les plages de sable blanc et la ville de pécheurs.
Elles se rendent à Matanguy où elles arrivent sous une grande chaleur. Matanguy est une commune de la ville d’Itampolo où l’organisation TransMad a développé le programme « Apporteurs d’eau ». TransMad est une organisation des Pays de la Loire qui a ouvert un bureau à Tulear pour accompagner ses projets. Le programme est développé pour aider la population à lutter contre les conséquences du réchauffement climatique qui cause un stress hydrique aigu. La sècheresse de ces dernières années affecte profondément l’agriculture, la sécurité alimentaire des populations et menace la biodiversité.
À Matanguy Tatiana et Florence, qui l’aide pour discuter avec les villageois et villageoises qui ne parlent pas français, rencontrent Cladini. Cette femme est une figure de la commune. Elle est la présidente de l’association des femmes agricultrices qui s’occupent des cultures de maraîchage. C’est aussi gardienne de la fontaine d’eau potable installée par l’organisation TransMad.
Cladini reçoit les envoyées de Globe Reporters devant la porte de sa maison, à l’ombre d’un grand arbre. Des femmes du village, des enfants curieux ainsi que quelques chèvres qui sont également témoins de cette interview.
À Matanguy, tout le monde est très inquiet en raison du manque d’eau qui est chaque année plus aiguë. C’est la priorité des priorités.