Les globe-reporters et globe-reportrices de CM1 Et CM2 de l’école primaire Les Batignolles se demandent comment protège-t-on les lémuriens du braconnage à Madagascar. Tantely Mampionona RAKOTOMALALA, agent forestier, biologiste et écologue de la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable au Vakinankaratra, répond à leurs questions.
Développement durable et environnement
Les élèves de CM1 Et CM2 de l’école primaire Les Batignolles s’intéressent à la protection des lémuriens à Madagascar. Ils demandent à leur envoyée spéciale, la journaliste Tatiana MIRALLES, d’interviewer un garde forestier.
Notre journaliste se rend dans la ville d’Antsirabe, une ville située à quelques 200 kilomètres au sud de la capitale du pays. Elle commence à contacter des personnes qui puissent l’aider à trouver de bons contacts pour répondre aux questions des élèves.
Tatiana loge dans une maison familiale avec un joli jardin. Au sein de la famille qui l’héberge, une personne est guide touristique dans une agence qui organise des randonnées à vélo dans la région. Ce guide s’appelle Kanto. Tatiana prend rendez-vous pour un premier entretien.
Le rendez-vous est dans la terrasse d’un joli hôtel du centre d’Antsirabe. Kanto arrive accompagné d’un ami et, coup de chance pour nos globe-reporters, cet ami est un garde forestier.
Cet ami s’appelle Tantely Mampionona RAKOTOMALALA. Il travaille dans la région pour l’État malgache. Cette région est appelée Vakinankaratra. Tantely est biologiste et écologue. Grâce à son travail en tant que garde forestier, il voyage pendant des semaines dans les parcs de la région. Il travaille pour la protection de la flore et la faune, y compris les lémuriens, espèce emblématique de Madagascar. Il accepte de répondre aux questions des globe-reporters même si son français est hésitant.
Hors micro, après l’interview, Tantely explique qu’il y a plus de 100 espèces différentes de lémuriens et qu’ils sont tous endémiques à Madagascar. On n’en trouve que dans cette énorme île et il est impératif de les protéger. « Pour cela, il faut sensibiliser les communautés qui habitent près des parcs nationaux, qui parfois aident les braconniers en capturant les lémuriens », dit-il.
Tantely répond à toutes les questions des globe-reporters. Au moment de dire « Au revoir ! », il explique qu’il part le lendemain dans le parc travailler pendant 20 jours. Tatiana a eu de la chance de le rencontrer.