Les élèves de CE2 A de l’Ecole élémentaire Jomard (Paris, 19e) veulent en savoir plus sur la mission du robot Curiosity sur Mars. Francis ROCARD, astrophysicien du Centre national d’études spatiales, répond à leurs questions.
Economie, histoire et politique
On la surnomme « la planète rouge », du fait de sa couleur brun orangée due à la présence de fer rouillé à sa surface. Mars est deux fois plus petite que la Terre et beaucoup plus froide : les températures y tournent autour de zéro degré le jour et descendent jusqu’à -90 ou -100°C la nuit ! Pendant sa saison des tempêtes, elle est plongée dans un épais brouillard de poussières fines comme des grains de talc. Autant dire qu’elle n’est pas habitable pour les humains.
Pourtant, cette planète du système solaire fascine les scientifiques spécialistes de l’espace. Ils cherchent à comprendre depuis des dizaines d’années si la vie a pu y être présente. Des « rovers », sortes de gros et lourds robots à six roues, tentent d’y recueillir de nouveaux indices. La France participe ainsi aux missions Curiosity et Perseverance, lancées en 2011 et 2020.
Les globe-reporters et globe-reportrices s’intéressent donc aux missions du robot Curiosity. Notre envoyée spéciale, la journaliste Camille LAFRANCE, entre en contact avec Francis ROCARD en contactant très simplement le service presse du Centre National d’Études spatiales (CNES) qui se montre réactif et lui propose cet interlocuteur.
Camille contacte également en parallèle Cyril SZOPA professeur à l’Université de Versailles Saint Quentin/Paris-Saclay, laboratoire LATMOS (Laboratoire Atmosphères Milieux Observations Spatiales). Il est également disposé pour répondre à nos questions. Toutefois, la journaliste juge plus pertinent d’interviewer un chercheur chargé de chapeauter directement les missions sur mars.
Pour se rendre au CNES, place Maurice Quentin, dans le 1er arrondissement, notre envoyée spéciale prend son vélo électrique depuis le canal de l’Ourcq, dans le 19e arrondissement de Paris.
Elle passe notamment par le 10e arrondissement, devant la gare de l’Est, puis par le 2e arrondissement, près des Arts et métiers, jusqu’à rejoindre le quartier des Halles où se trouve le bureau de Francis ROCARD.