Alors que les enseignants de Paris et Timisoara sont de passage à Bruxelles, plusieurs visites de la capitale belge sont programmées. L’une d’entre elles est consacrée à la découverte de la maison de Maurice CARÊME. Adeline, notre correspondante en Belgique est présente et en profite pour rencontrer François-Xavier LAVENNE, directeur de la fondation Maurice CARÊME. Il répond aux questions des rédacteurs et rédactrices en chef de l’école de la rue de Littré, à Paris.
Europe
Une maison dans laquelle Maurice CARÊME a vécu pendant plus de 40 ans à Anderlecht ? Lorsque la journaliste Adeline THOLLOT, notre correspondante bruxelloise l’apprend, elle a du mal à y croire. Elle, qui a vécu dans ce quartier à l’ouest de la capitale belge durant un an, n’en avait jamais entendu parler. C’est après avoir reçu le questionnaire des globe-reporters parisiens qu’elle découvre l’existence du lieu. Elle commence ses recherches et entre en contact avec François-Xavier LAVENNE, directeur de la fondation Maurice CARÊME. Il se trouve qu’une rencontre est prévue avec les enseignants de Paris et de Timisoara quelques jours plus tard, pour visiter la maison blanche du célèbre poète, aujourd’hui devenue un musée.
Le soleil semble être revenu dans la capitale belge depuis quelques jours, lorsqu’Adeline arrive à la station de métro Saint-Guidon à Anderlecht. C’est au cœur de ce quartier riche en Histoire que la joyeuse troupe s’est donné rendez-vous. François-Xavier LAVENNE leur propose une visite de la commune d’Anderlecht sur les traces de Maurice CARÊME. Ils passent tout d’abord, devant l’académie de musique, place de la Vaillance, dans laquelle le poète suivait des cours de diction.
La promenade se poursuit dans une ruelle pavée, puis jusqu’au stade d’Anderlecht, là, où la célèbre équipe de football dispute ses matchs François-Xavier LAVENNE nous confie que Maurice CARÊME était un grand supporter. Lorsqu’il ne pouvait pas être présent au match, il ouvrait ses fenêtres et pouvait entendre le score de chez lui. Il a d’ailleurs écrit le premier roman francophone portant sur l’univers du football : « Le martyre d’un supporter ». Enfin, nous découvrons la maison blanche, celle que le poète a fait construire lors de son arrivée à Anderlecht et qu’il a habitée, avec sa femme, Andrée GOBRON surnommée Caprine, jusqu’à la fin de sa vie.
Lorsque Maurice CARÊME a fait construire sa maison, elle était entourée de champs, car il rêvait de retrouver l’esprit de la campagne en ville. La commune d’Anderlecht s’est agrandie et la maison se trouve aujourd’hui dans une rue résidentielle. François-Xavier LAVENNE nous fait découvrir toutes les pièces de la maison. Rien n’a changé, tout est resté en l’état depuis les années 1950-60. Dans la cuisine, la salle à manger ou le bureau, chaque objet raconte une histoire : des voyages du poète, en passant par son travail d’instituteur jusqu’à ses poèmes. On pourrait croire que le poète va rentrer chez lui à tout instant.
Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment Maurice CARÊME est devenu poète ? A-t-il toujours voulu être poète ?
Combien de temps a-t-il été enseignant ? À quel âge a-t-il commencé à enseigner ? Dans quelle école a-t-il travaillé ?
Étant écolier, quelles matières aimait-il à l’école ? Étant enseignant a-t-il transmis à ses élèves sa passion de la poésie ?
Quels plaisirs Maurice Carême trouve-t-il dans l’écriture de la poésie ?
Pourquoi aimait-il écrire dehors ? Devant quel paysage ? Avait-il un moment particulier de la journée qu’il préférait ?
Quel est son style d’écriture ? S’inspirait-il de faits réels ?
Sur quoi aimait-il écrire ? Une feuille, un carnet ? Combien de temps prenait-il pour écrire un poème ?
Combien de poèmes a-t-il écrits ?
À quel âge est-il devenu un poète reconnu ? Maurice CARÊME a été traduit dans plein de langues différentes, n’est-il pas difficile de traduire de la poésie ?
Quels poètes aimaient-ils lire ?
Où allait-il en vacances ? Que ramenait-il de ses voyages ?
Vivait-il heureux dans sa maison ?
A-t-il eu des enfants ?
Question bonus : Y a-t-il une statue de Maurice CARÊME à Bruxelles ?
Question bonus : Depuis quand êtes-vous directeur de la fondation Maurice CARÊME et en quoi consiste votre fonction ?