Notre envoyée spéciale découvre la haute ville de Tanà.
Carnet de route
our les globe-reportrices et les globes-reporters !
Les premiers jours, quand les journalistes arrivent dans un pays nouveau et une ville inconnue, ils et elles ont besoin de découvrir leur nouvel environnement et de prendre des contacts pour les futures interviews et reportages. On est avide de curiosité.
Le lundi, lendemain de mon arrivée, votre envoyée spéciale commence donc à contacter des personnes et des organisations. Il y a les contacts donnés par les rédactions des établissements qui participent. De mon côté, j’ai aussi fait mes propres recherches.
Deuxième étape ; sortir dans les rues et parcourir la ville de Tanà. Il y a plein de taxis. Ces vieilles voitures ne roulent pas très vite, mais font voyager dans le temps. On voit des deux-chevaux, des super-cinq, des 4L ; autant de voitures qui ont disparu des routes dans la France d’aujourd’hui. Celles qui sont de couleur crème sont des taxis.
Je monte dans une de ces voitures. C’est Valérien qui me conduit pour mon premier parcours motorisé dans la haute ville, un quartier classé Patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 2016.
A son origine, la haute ville s’appelait Analamanga ce qui signifie « forêt bleue ». On considère que c’est le berceau de la capitale. Analamanga fut appelée plus tard Antanannarivo : « la ville de mille guerriers ». Dans cette partie de la ville, on peut voir de beaux bâtiments qui sont les vestiges de cette ancienne ville qui était un village fortifié. Il y a le palais de la reine des Méri-nos, le « Rova », construit en 1610. Rova signifie « enceinte royale ».
Le palais fut détruit en 1996 par un incendie qui reste dans les mémoires des Malgaches. Ce fut un traumatisme collectif similaire à ce que les Français ont vécu en voyant Notre-Dame réduite en cendres. Le palais fut reconstruit sur les bases de pierre.
Valérien me conduit dans le dédale de rues étroites qui montent, qui descendent. Bien assise, j’observe la ville et des bâtiments de belle facture.
Je découvre que trafic est dense. Aussi bien dans la partie haute et que dans la partie basse de la capitale. Il va falloir que je m’y habitue. Et que je prenne en compte cela pour ne pas être en retard lors des rendez-vous pour réaliser vos interviews.
Votre envoyé spécial vous salue depuis Tanà.
Un carnet écrit le 11 mars 2024
Sources photographiques
Une entrée du Palais royal, le Rova en malgache, dans la haute ville d’Antananarivo, un palais édifié au XVII siècle © Globe Reporters
Une partie du palais de la reine fut détruit par le feu en 1996. Elle a été reconstruite © Globe Reporters
Tombeau des reines et des rois dans l’enceinte du palais royal © Globe Reporters
La ville depuis le palais royal qui est situé à plus de 1 400 mètres. On observe le stade de football Barea et le lac Anosy © Globe Reporters
Vue d’une partie de la ville d’Antananarivo ©Globe Reporters
Dans la haute ville, la plupart des rues sont pavées © Globe Reporters
Rue dans la haute ville d’Antananarivo ©Globe Reporters
Les taxis de la capitale ont tous la même couleur. Ce sont de vieilles voitures bien entretenues © Globe Reporters
Le palais de la reine ou Rova est situé au point culminant d’Antananarivo © Globe Reporters
Taxi à Antananarivo © Globe Reporters
Rue de la haute ville © Globe Reporters
La haute ville © Globe Reporters