Kalamiotaki, Zaïmi, Koronia, Karanika et Korfiati, élèves de l’établissement Koropi à Athènes en Grèce, sont intrigués par l’image de « pays de Dracula » qui colle à la Roumanie. Au château de Dracula, dans la petite ville de Bran, Mihnea MORARU, en charge des relations publiques du château, répond à leurs questions.
Sciences, cultures et patrimoine
La Roumanie est un pays relativement méconnu et entouré de clichés. La figure de Dracula, popularisée dans un livre de l’écrivain britannique Bram STOKER publié en 1897, est devenue indissociable de la Transylvanie, région appartenant à la Roumanie.
Le comte Dracula tel que le décrit Bram STOCKER s’inspire d’une figure bien réelle et somme toute effrayante. Il s’agit du prince roumain Vlad TEPES, surnommé Vlad l’Empaleur ou encore.... Dracula. Connu - et craint - pour sa cruauté sans bornes, il continue de fasciner et d’inspirer le cinéma et la littérature mondiale. Il contribue à faire de la Roumanie « LE pays de Dracula », un lien mystérieux, voire inquiétant.
L’industrie du tourisme roumain ne pouvait pas laisser passer pareille aubaine. Notamment au château de Dracula, le château de Bran, situé près de Brasov en Transylvanie. Une forteresse classée monument historique. Ce splendide château a été bâti au XIIIe siècle par les chevaliers teutoniques pour contrôler la route commerciale stratégique reliant la Transylvanie à la Valachie. C’est aujourd’hui l’un des lieux les plus visités de Roumanie, même s’il n’existe aucune preuve historique attestant que Vlad l’Empaleur y a vécu.
Kalamiotaki, Zaïmi, Koronia, Karanika et Korfiati sont eux aussi fascinés par la figure de Dracula, personnage mi-réel, mi fantasmé. Désireux d’en découvrir l’histoire et l’univers, ils demandent à notre correspondant en Roumanie, le journaliste Benjamin RIBOUT, de se rendre au château de Bran pour en savoir plus. Que viennent chercher les touristes qui viennent à Bran ? En quoi la paternité du plus célèbre vampire au monde a impacté la vie de la région ?
Notre envoyé spécial prend rendez-vous avec le guide Matei PETRISOR. Benjamin a découvert ce guide dans un magnifique podcast radio de France Culture consacré à la figure de Dracula. Mais la journée du 15 février 2023, les touristes sont très nombreux. Et Matei n’est pas disponible. Il propose à notre correspondant de faire la visite avec l’un de ses collègues (par ailleurs en charge des relations publiques au château), Mihnea MORARU.
Benjamin commence par la visite de la plupart des salles du château, au milieu des centaines de touristes venus du monde entier se prendre en photo sur les terres (supposées) de Dracula. Ceci fait, Benjamin et Mihnea se posent à l’ombre imposante du château pour réaliser l’interview en français.