Gabrielle, Ece, Bastien, Alexandra et Mélis veulent en savoir davantage sur ces trois petites lettres : EMI. EMI signifie « éducation aux médias et à l’information ». Étant eux-mêmes dans un dispositif d’EMI, nos globe-reporters souhaitent comprendre en quoi consiste ce concept. Ils souhaitent recueillir la parole d’Olivier MAGNIN, responsable d’image’IN du Pôle Éducation à l’image, aux médias et à l’information à la Ligue de l’Enseignement.
Education aux médias et à l’information
En arrivant au MAME, Gabrielle, Ece, Bastien, Alexandra et Mélis découvrent le programme des Assises internationales du journalisme de Tours. Ils choisissent de se concentrer sur l’atelier « L’EMI tout au long de la vie ». Les globe-reporters recherchent donc des informations sur ce sujet et les personnes qui participent à l’atelier « L’EMI tout au long de la vie ».
Ils se mettent d’accord pour interroger Olivier MAGNIN, responsable d’image’IN du Pôle Éducation à l’image, aux médias et à l’information à la Ligue de l’Enseignement. Ils collectent de nombreuses informations sur leur futur interlocuteur. Ils rédigent une série de questions avant d’aller à la rencontre du professionnel à la fin de son atelier.
Ce dernier semble très occupé. Il leur propose de réaliser l’entretien le lendemain. Les globe-reporters, déterminés mais polis, insistent gentiment en précisant que l’interview doit être effectuée dans la journée. Il est alors convenu de se retrouver à midi.
Mais tout se complique quand la journaliste qui accompagne nos globe-reporters dans leurs premiers pas de journalistes est contrainte de participer à une autre interview, à la même heure. Gabrielle, Ece, Bastien, Alexandra et Mélis réalisent donc seuls cet entretien avec Olivier MAGNIN. Et c’est là que nous prenons conscience que récolter des informations diffusables est un vrai travail et ne s’improvise pas. Après avoir passé 15 minutes avec leur interlocuteur, nos globe-reporters se rendent compte :
- une partie de l’interview n’a pas été enregistrée
- dans la partie enregistrée, le son est inaudible, car le lieu où se déroule l’interview est bruyant
- le matériel utilisé – un smartphone – ne permet pas de réaliser un enregistrement de bonne qualité.
Au final, Gabrielle, Ece, Bastien, Alexandra et Mélis, malgré le travail réalisé, recueillent peu d’informations sur ce qu’est l’éducation aux médias et à l’information. Un problème qui peut être résolu en cliquant sur les liens proposés à la droite ce l’article. Ils se rendent aussi compte que faire du journalisme est un métier qui nécessite des compétences et de l’expérience.
Mais que Gabrielle, Ece, Bastien, Alexandra et Mélis se rassurent. Il arrive aussi à des journalistes professionnels de rater l’enregistrement d’une interview. Confus, il faut alors prévenir la personne interviewée, lui expliquer la situation et s’excuser de lui avoir fait perdre du temps.
Une tentative d’entretien réalisée le 10 mai 2022
Sources photographiques
Au centre, Olivier MAGNIN. Problème, un smartphone ne permet pas un enregistrement audio de qualité. Pour cela, il faut un enregistreur et surtout un micro qui permet d’enregistrer la voix des interlocuteurs sans capter les bruits ambiants © Globe Reporters
Autre problème, le lieu de l’interview est un point primordial. Quand cela est possible, il faut pouvoir s’isoler ce qui demande le plus souvent aux journalistes de faire des repérages pour trouver un endroit où l’interview peut se dérouler dans des conditions idéales © Globe Reporters
Pas de carnet, pas de stylos. Nos apprentis journalistes ne peuvent donc pas prendre de notes. Une fois l’interview terminée, non seulement ils et elles se rendent compte qu’ils ont raté l’enregistrement, mais en plus aucune note ne permet de compenser cette erreur © Globe Reporters
Un micro se tient devant la bouche de la personne interviewée. Sinon, l’enregistreur capte surtout les bruits ambiants © Globe Reporters
Sources sonores