Est-ce plus économique de faire ses courses en vrac ?
Publié le 26 janvier 2020
Jeanne et Jade sont des globe-reportrices en troisième au collège Léonard de VINCI à Carvin, dans le Pas-de-Calais. Elles s’intéressent à la vente en vrac, c’est-à-dire la vente de marchandises non emballées. En quelques années, la franchise Day by Day est devenu le premier réseau d’épiceries en vrac avec 59 enseignes en France et Belgique, dont une à Lille, dans le quartier de Wazemmes.
Innovations pour demain et après-demain
Alice est gérante de deux magasins Day by Day dans la métropole lilloise, à Lille et à Croix. Sidonie HADOUX, l’envoyée spéciale des globe-reporters du collège Léonard DE VINCI à Carvin, use de patience pour obtenir l’interview.
Contactée en décembre, la gérante de l’épicerie est submergée de clients au moment des fêtes. Elle explique au téléphone :
- Je répondrai avec plaisir aux élèves, mais j’ai beaucoup de monde en magasin en ce moment. Est-ce que ça peut attendre janvier ? Sinon, venez, un matin de préférence et on avise sur place en fonction de l’affluence.
Le lendemain, Sidonie tente sa chance. Elle patiente 30 minutes, mais le magasin ne désemplit pas. C’est bon signe pour ce commerce, mais moins pour notre envoyée spéciale à qui Alice dit :
- Je suis désolée, mais je vous propose de revenir en janvier, après les fêtes de fin d’année.
Sidonie HADOUX revient donc un matin de janvier dans l’épicerie de la rue Gambetta, à Lille. C’est le jour du marché à Wazemmes et les clients sont de sortie malgré le froid hivernal. Alice reconnait la journaliste. Malgré la présence de quelques clients, Alice propose :
- Allons-y, cette fois, je suis à votre disposition.
L’interview peut commencer pendant que la collègue d’Alice s’occupe du magasin et des encaissements.
A la fin de l’interview, Sidonie demande s’il est possible d’interroger un client. Aucun problème pour la gérante. Sidonie se dirige vers un jeune homme en train de remplir ses bocaux qui accepte de témoigner au micro de notre envoyée spéciale.
Un reportage réalisé en janvier 2020
Sources photographiques
Alice BIGAND est gérante de deux épiceries Day by Day dans la métropole lilloise.
Après 5 ans d’ouverture, le succès est au rendez-vous pour ses deux épiceries en vrac.
Dans une épicerie en vrac, les clients viennent avec leurs contenants pour faire leurs courses : les marchandises sont sans emballage et hors de questions de distribuer es sachets plastiques.
Gaultier est étudiant à l’université catholique de Lille. Il vient faire ses courses à Day by Day depuis qu’il a emménagé avec sa copine, elle-même soucieuse de réduire son impact écologique.
Dans cette épicerie, on peut acheter des denrées alimentaires, mais aussi des produits ménagers.
Toutes les marchandises sont dépourvues d’emballage, un des principes clefs du vrac.
Pâtes, céréales, confiseries, légumineuses, sont installées dans des distributeurs pour que les clients puissent se servir en fonction de leurs besoins.
Gaultier a investi dans des sachets en vrac, plus légers que les bocaux en verre.
Le vrac, c’est aussi possible pour les produits de beauté : du rouge à lèvres aux cotons-tiges réutilisables, l’objectif est d’arrêter de consommer des produits à usage unique et jetable.
A l’entrée du magasin, l’épicerie salée offre toute une gamme de produits en vrac, ainsi que des ustensiles de cuisine, des livres et des contenants.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Pourquoi avez-vous ouvert un Day by Day ?
Depuis quand êtes-vous sensibilisée à l’écologie ?
Est-ce que c’est plus cher d’acheter en vrac ?
Est-ce que vos clients sont réguliers ou ponctuels ?
Avez-vous des nouveaux clients chaque jour ?
Quels sont les types de fournisseurs que vous avez ?
Que pensez-vous du vrac en supermarché ?
Est-ce que vous êtes un magasin zéro déchet ?
Pourquoi avez-vous ouvert à Lille ? Est-ce que les habitants des grandes villes sont plus demandeurs ?
