Existe-t-il actuellement une solution satisfaisante pour gérer nos déchets ?
Publié le 15 décembre 2020
Les globe-reporters du lycée professionnel COUSTEAU, à Wasquehal (59), enquêtent sur le traitement des déchets dans la métropole européenne lilloise (MEL). Ils ont réalisé un reportage sur un Centre de Valorisation Energétique (CVE). Afin de compléter ce reportage avec un point de vue scientifique, ils veulent l’interview de Nicolas VISEZ, enseignant-chercheur à l’Université de Lille, au laboratoire PC2A (Physicochimie des Processus de Combustion et de l’Atmosphère).
Débats
Les globe-reporters du lycée COUSTEAU à Wasquehal (59) sont très consciencieux dans leur enquête. Ils veulent informer selon une approche positive, mais pas question de tomber dans le piège de la communication. Mettre en lumière des procédés innovants oui, mais il faut aussi les questionner.
Ainsi, le thème du traitement des déchets les amène à découvrir l’existence de Centres de Valorisation Énergétique (CVE) et de Centres de Valorisation Organique (CVO). Il en existe au sein de la métropole européenne lilloise (MEL). Le premier se situe à Halluin au nord de la métropole, le second à Sequedin, à l’extrémité sud.
Les CVE sont des incinérateurs de déchets ménagers permettant de valoriser l’énergie produite par la combustion des déchets. Les CVO permettent de transformer les déchets verts en compost ou en méthane !
Suite à la découverte du CVE et du CVO, les globe-reporters souhaitent interroger un scientifique. Notre envoyée spéciale, Sidonie HADOUX, se rappelle avoir déjà interrogé Nicolas VISEZ, enseignant-chercheur à l’Université de Lille, au sein du laboratoire PC2A. C’était en décembre 2019 au sujet de la pollution atmosphérique. Elle se souvient alors que le chercheur avait expliqué avoir fait sa thèse de doctorat sur les dioxines émanant des fumées issues de la combustion des déchets. Sidonie soumet l’idée de l’interroger à nouveau à la rédaction. L’idée est retenue et les globe-reporters écoutent l’interview du chercheur afin de préparer ce questionnaire. Un très bon réflexe !
Sidonie écrit à Nicolas VISEZ par mail. Nicolas se souvient très bien du projet et accepte immédiatement de renouveler sa participation.
« Pouvez-vous me préciser les questions afin de déterminer si je peux vous aider », demande-t-il dans un premier mail.
Sidonie s’exécute.
« Oui. J’ai des choses à vous dire », répond rapidement l’enseignant.
Le rendez-vous est convenu.
En arrivant dans son bureau, Sidonie reconnait immédiatement les lieux : les mêmes dessins au mur. Un livre sur le pollen posé sur le bureau. Et toujours cette lumière blanche d’hiver arrivant de la fenêtre. Cette fois-ci Sidonie s’assoit en face, au bureau de sa collègue absente. C’est Hana MAAYOUFI qui pose les questions des globe-reporters.