Globe reporters : une belle ouverture vers le monde

Publié le 10 septembre 2024

De janvier à mai 2024, les élèves de 301 se sont initiés au journalisme en produisant des journaux vidéos en collaboration avec une journaliste professionnelle : angle du sujet à trouver, questions pour les interviews à rédiger, montage des audios et photos et présentations des reportages sur fond vert.

Retrouvez les productions journalistiques des globe-reporters et des globe-reportrices

Début janvier 2024, le projet Globe Reporters à Madagascar est présenté aux élèves de la classe média du collège Rosa Parks à Clisson. Ils choisissent de travailler sur les thèmes de la jeunesse, de la culture et du développement durable pour produire des journaux vidéos.

Dans les semaines qui suivent, le plus difficile pour les élèves en petits groupes est de trouver l’angle et de formuler les questions qui seront envoyées à Tatiana MIRALLES qu’ils ont rencontrée un mois auparavant.

Avant de recevoir les interviews qui arriveront en avril et mai, les élèves se familiarisent avec le matériel, ipads et écran vert, mis à leur disposition. Les élèves commencent par se répartir les sujets : présentation de Madagascar, le tsapiky, musique traditionnelle, le tourisme durable et la jeunesse à Madagascar. Ils souhaitent introduire une petite note d’humour pour présenter les reportages sur l’écran vert, sorte de lien/fil rouge ou marque de la classe sur chaque production.

Les séances se succèdent tous les mardis entre 16h00 et 17h00 en alternance par demi-classe. Trois professeurs (français, technologie, documentation) les accompagnent généralement ainsi qu’un assistant d’éducation qui les guide dans leur façon de filmer.

Les élèves s’emparent des interviews, photos, compte-rendus de Tatiana qui arrivent au fil des semaines. Par petits groupes, ils établissent un scénario : présentation sur le plateau, éléments de l’interview à garder avec les photos correspondantes, transitions.

Entre les ponts du mois de mai et diverses contraintes, le temps passe très vite et dans l’urgence les groupes ne travaillent plus forcément sur leur sujet initial, mais apportent leurs compétences/envies respectives pour boucler dans les temps.

Fin mai et début juin, tous mettent la main à la pâte pour terminer les vidéos pour la rencontre à venir. Pas de temps pour faire des secondes prises ni améliorer/enrichir de photos supplémentaires/cartes ou retravailler certains montages. Tout finit par être prêt pour la seconde rencontre avec Tatiana MIRALLES le 11 juin.

Selon les élèves, le travail pour produire les capsules vidéos a permis de mieux comprendre le travail des journalistes. C’est aussi une formidable ouverture vers le monde, car il est ainsi possible de comprendre en profondeur un pays ou du moins certains aspects grâce au questionnement, la recherche, l’écoute des interviews.

Penser à la réalisation des productions vidéos en élaborant des scénarios avec un peu d’humour, en choisissant les photos et les éléments d’interviews participe au plaisir d’informer les autres.

Publié le 10 septembre 2024