L’asprete, un poisson de 65 millions d’années en voie de disparition
Publié le 15 mai 2022
La rédaction de l’école élémentaire Littré à Paris se penche sur la protection de l’asprete, un poisson endémique en Roumanie. Marine LEDUC, envoyée spéciale en Roumanie, tend le micro à Alex GAVAN, alpiniste et initiateur du projet de conservation de l’asprete.
Europe
Les recherches des jeunes globe-reporters parisiens les ont menés vers un tout petit animal méconnu : l’asprete, un poisson long de 10 à 12 centimètres. Ce poisson est fascinant. Non seulement on ne le trouve qu’en Roumanie, mais c’est aussi une espèce vieille de 65 millions d’années. Mais aujourd’hui, ce poisson est menacé de disparition. Alarmé par la perte de cet animal cher à son enfance, l’alpiniste en hautes altitudes Alex GAVAN s’est lancé dans un programme de conservation de l’espèce.
Pour le trouver, notre journaliste correspondante en Roumanie, Marine LEDUC, se penche sur divers articles publiés sur le sujet. C’est ainsi qu’elle découvre le nom de l’alpiniste et son engagement pour l’asprete. Il a créé une fondation à son nom : la Fondation Alex GAVAN pour sauver l’asprete. Elle trouve une adresse mail sur son site et lui écrit. En quelques heures, elle reçoit son numéro par une personne de son équipe et le contacte. Il est très enthousiaste à l’idée de répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Marine et Alex se donnent rendez-vous chez lui, dans une maison située à trente minutes de Bucarest, au cœur d’un petit village transformé en banlieue résidentielle.
Pour s’y rendre, Marine prend un taxi à l’aller. Il faut trente minutes de trajet. Alex GAVAN habite une maison avec un jardin. Sur les murs, quelques souvenirs ramenés de ses expéditions au Népal ou au Pakistan. Il a même une peinture qui représente l’asprete. Au retour, Marine choisit de revenir en bus, et cette fois, la durée du trajet est d’une heure et demie !
Malheureusement, après la rencontre, Marine a un problème technique avec son appareil-photo, ce qui arrive, heureusement, très rarement. La carte mémoire ne fonctionne plus et elle n’arrive pas à récupérer les photos. Dans ce cas-là, la journaliste peut demander des photographies aux personnes interviewées.