L’association Tube Awu protège les tortues marines et développe l’écotourisme dans le petit village d’Ebodjé
Publié le 2 février 2024
Syhame, élève au Collège Anne Frank de Saint-Dizier, veut interviewer un membre d’une association de protection des tortues. Le coordinateur de l’association Tube Awu, Xavier NDJAMO, répond à ses questions.
Développement durable et environnement
Syhame, globe-reporter au Collège Anne Frank de Saint-Dizier, demande à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, de se rendre dans le village d’Ebodjé pour rencontrer le responsable de Tube Awu (prononcer “toubé awou”), une association de protection de tortues marines.
Après avoir présenté ses hommages à sa majesté Njokou DJONGO, chef du village d’Ebodjé, qui devise avec ses notables sous le manguier en face du bâtiment de la chefferie traditionnelle, Raphaël se rend à l’écolodge pour y déposer ses affaires. Ce lieu est géré par la communauté du village pour accueillir les touristes qui viennent voir les tortues, la principale attraction à Ebodjé. C’est une façon pour les villageois de gagner de l’argent grâce à la présence de tortues marines et ainsi les inciter à ne plus les braconner.
L’endroit est magnifique, situé face à la plage et arboré de cocotiers. Le confort est très sommaire : il n’y pas d’électricité dans le bâtiment où l’on installe Raphaël et la douche consiste en un robinet avec un seau à remplir et une écuelle pour se laver. Il va devoir s’organiser pour recharger ses batteries en demandant aux membres de l’association Tube Awu de pouvoir brancher son enregistreur, son appareil photo et son téléphone dans leurs locaux.
Après avoir interviewé Xavier NDJAMO, le coordinateur de l’association, Raphaël sympathise avec l’équipe. L’un de ses membres, Yves NJOKOU DJONGO, est en charge des patrouilles sur la plage pour, à la fois faire des relevés (température, Ph) sur les nids de tortues mais aussi dissuader les braconniers de venir voler leurs œufs ou tuer les tortues qui arrivent sur la plage pour pondre. L’envoyé spécial pense immédiatement que cela ferait un reportage parfait pour les globe-reporters du collège Atget de Libourne.
Yves accepte volontiers que Raphaël l’accompagne le soir même pour sa patrouille. : 12km de marche dans la nuit et sur le sable par une température de 30°. Ils ne verront ce soir-là que des nids et notre envoyé spécial, épuisé dormira comme un loir !