L’esprit critique ; la meilleure défense contre les fausses informations
Publié le 18 février 2022
Les globes-reporters et globes-reportrices de l’école Providence B, dans le 13ème arrondissement de Paris, se demandent comment forger son esprit critique ou comment construire sa capacité à discerner le vrai du faux. Mathieu FARINA, membre de la Fondation La main à la pâte, répond à leurs questions.
Éducation, jeunesses et sports
Comment reconnaître une infox ? Quels sont les outils à disposition des plus jeunes pour les aider à faire la différence entre le vrai et le faux, et comment s’en servir ? Les rédacteurs et rédactrices en chef de l’école Providence B se posent bien des questions sur l’esprit critique. À première vue, c’est une notion qui paraît complexe à expliquer.
Pour répondre à leurs questions, la rédaction envisage d’interroger Elena PASQUINELLI. Elena est une universitaire d’origine italienne. Elle étudie la philosophie. C’est aussi la co-coordinatrice du projet Esprit scientifique, esprit critique au sein de la Fondation La main à la pâte (LAMAP). Malheureusement, celle-ci n’est pas disponible et s’excuse de ne pouvoir nous aider.
Notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, pense que d’autres personnes membres de la Fondation peuvent aussi répondre à nos questions. Elle contacte donc Caroline CAOUREN, la chargée de communication de LAMAP. C’est elle qui oriente les journalistes vers les interlocuteurs ou interlocutrices qui peuvent répondre à leurs questions.
C’est ainsi que Chloé entre en contact avec Mathieu FARINA, et ça tombe très bien. Il se trouve qu’il est également co-coordinateur, avec Elena PASQUINELLI, du projet Esprit scientifique, esprit critique au sein de la Fondation La main à la pâte. Travailler et réfléchir à l’ensemble de ces problématiques relatives à la construction de l’esprit critique, c’est son travail. Mathieu accepte donc avec plaisir de répondre aux jeunes rédacteurs et rédactrices en chef, mais nous signale qu’il ne sera pas disponible physiquement avant plusieurs semaines.
Notre envoyée spéciale propose alors d’organiser une visio avec toute la classe-rédaction. De la sorte, les élèves-reporters peuvent directement poser leurs questions. Après avoir recueilli l’accord de la classe et de Mathieu FARINA, la journaliste programme le rendez-vous au mardi 15 février, à 10h.
Le jour de la rencontre, Chloé se rend à l’école avec son ordinateur. Elle arrive avec un peu d’avance, car il faut installer le matériel et faire des vérifications pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Cela fait, la rencontre peut commencer.
L’interview terminée, Mathieu FARINA envoie à notre journaliste quelques liens utiles. Ils concernent surtout l’outil Décodex, qui permet « de savoir si la source de l’information (c’est-à-dire celui ou celle qui la diffuse) est plutôt fiable ou non ».
Quelles capacités avons-nous pour déceler des fausses informations ?
Qui peut publier de fausses informations ?
Question bonus : Les journalistes doivent vérifier leurs informations avant publication. Pourrait-on imaginer la même chose sur les réseaux sociaux ?
A quoi ça sert de publier de fausses informations ?
De quels outils disposons-nous pour vérifier les informations ?
Si un enseignant délivre une fake news et qu’elle circule auprès des élèves, mais qu’un élève doute de cette information, et qu’il veut vérifier auprès du prof, qu’est-ce que l’enseignant va répondre ?
Pouvez-vous nous réexpliquer ce que c’est l’esprit critique ?
A quoi ça peut servir de faire exprès de donner de fausses informations ?
Avez-vous un message à adresser aux jeunes globes-reporters et globes-reportrices ?