L’impact de la déforestation sur les animaux endémiques de Madagascar
Publié le 9 avril 2024
La rédaction de l’école élémentaire Madame de Sevignée à Nantes enquête sur les conséquences de la déforestation à Madagascar et sur son impact sur la faune endémique. Domoina RATSARA, journaliste spécialisée en environnement, répond aux questions.
Développement durable et environnement
Quelle surface de forêt est détruite en une journée et en un an ? Quels sont les animaux en voie de disparition à cause de la déforestation ? Est-ce qu’il y a des espèces d’animaux qui ont totalement disparu ? La situation est-elle si catastrophique ?
Domoina RATSARA est une journaliste malgache. Elle est aussi membre de l’association Hetsika de Nantes. C’est via l’association que notre envoyée spéciale à Madagascar, la journaliste Tatiana MIRALLES, rentre en contact avec Domoina.
À Madagascar, Domoina accompagne les activités que l’association française réalise dans le pays. De plus, elle est journaliste et experte en communication. Elle a déjà réalisé différents repor-tages sur la déforestation et ses conséquences. Elle connaît donc bien ce sujet.
Tatiana rencontre Domoina dès son arrivée à Madagascar. Elle est une des personnes qui ont aidé notre envoyée spéciale en facilitant des contacts avec de nombreuses personnes à interviewer. Domoina a aussi fait la traduction pour quelques interviews avec personnes parlant seulement malgache.
Elle explique les problèmes qui entrainent la déforestation du pays et les effets sur les animaux et la flore du pays. L’île de Madagascar héberge une faune et une flore unique au monde : 90 % des plantes et 85 % des animaux qui y vivent sont endémiques.
La déforestation et le changement climatique sont des menaces pour l’environnement malgache de plus en plus sérieuses. La déforestation est la conséquence des sècheresses, mais des agriculteurs qui pratiquent la culture sur brulis. Ils brulent la forêt pour obtenir de nouvelles terres cultivables. Mais, faute de pouvoir contrôler les incendies, le feu est souvent dévastateur.
L’interview se réalise dans la Fondation H, un centre d’art moderne au centre de la ville où elles se donnent rendez-vous.