Denis LENGANEY est le responsable du département de police au Parc amazonien. Il répond aux questions des globe-reportrices Adriana, Émilie, Marion et Pricyla du collège de la Marine Vincendo, à Saint-Joseph dans l’île de La Réunion.

ECONOMIE, HISTOIRE ET POLITIQUE

En préparant leur interview, les globe-reportrices imaginent intituler leur article : L’or en Guyane : fausse richesse et vraie pauvreté ? Pour se faire une idée, Anne PASTOR, l’envoyée spéciale en Guyane se doit de rencontrer un expert qui a une expérience de longue date de l’orpaillage illégal et qui connaît bien les populations autochtones. C’est pourquoi elle se tourner- vers Denis LENGANAY, le responsable du département de police au Parc amazonien.

Après de nombreux séjours en Guyane dans le cadre des campagnes d’études et de conservation des tortues marines pour le compte du WWF, Denis s’installe en 2008 à Maripasoula. Il est recruté au Parc amazonien où il prend la direction de la délégation du Maroni.

En 2013, il est décoré par le ministère de l’Écologie et du Développement durable de l’ordre national du mérite pour son implication dans la lutte contre l’orpaillage. Il endosse la responsabilité du département de police à la direction générale du parc à Cayenne.

Denis LENGANAY est responsable de la sécurité des personnes, de la faune et de la flore sur le territoire couvert par le Parc amazonien. La lutte contre l’orpaillage illégal et ses conséquences est sa priorité même s’il se sent parfois impuissant devant l’ampleur du défi.

Il reçoit Anne pendant près de 3h00, dans son bureau à Cayenne. Il souhaite prendre le temps de répondre à nos questions dans le détail. Puis il remet à notre envoyée spéciale des photographies prises lors des missions de lutte contre les orpailleurs illégaux.

Interview réalisée en janvier 2020

Sources photographiques

Entrée des bureaux du Parc amazonien à Cayenne.

Dans les bureaux du Parc amazonien à Cayenne.

Denis LENGANEY lors de l’interview.

Carte montrant les espaces naturels protégés en 2016.

Carte du WWF.

Un groupe d’orpailleurs en pirogue – crédit Parc amazonien

Chantier d’orpaillage illégal et dommages sur l’environnement – crédit Parc amazonien

Un campement d’orpailleurs dans la forêt amazonienne – crédit Parc amazonien

Des orpailleurs au travail – crédit Parc amazonien

Chantier illégal – crédit Parc amazonien

Les conséquences sur les cours d’eau vues du ciel – crédit Parc amazonien

Impacts de l’orpaillage sur la forêt – crédit Parc amazonien

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter ?

• Quels sont les impacts de l’orpaillage sur les forêts ?

• D’où viennent les orpailleurs illégaux ?

• Pourquoi les orpailleurs illégaux ne se procurent-ils pas un permis ?

• Quel est le portrait type d’un orpailleur ?

• Question bonus : Est-ce que le Parc amazonien est impliqué dans la lutte contre l’orpaillage illégal ?

• Quelles sont les techniques pour repérer les orpailleurs illégaux ?

• Quelles sont les techniques utilisées par les orpailleurs pour trouver de l’or ?

• Les orpailleurs illégaux travaillent-ils en bande ou seuls ?

• Que risque un orpailleur illégal ? Y a-t-il beaucoup de condamnations ?

• Quelle est la relation entre les indigènes et les orpailleurs ?

• Pourriez-vous nous décrire le circuit commercial illégal de l’or ?

• Question bonus : le titre de ce reportage est « L’or en Guyane, fausse richesse, vraie pauvreté ». Qu’en pensez-vous ?

• Question bonus : Pourquoi ne trouve-t-on pas une solution pour résoudre ce problème ?

• Question bonus : Vous êtes en poste depuis 2008. Comment a évolué la situation ?