La culture et l’éducation ne sont pas des priorités à Madagascar
Publié le 30 mars 2024
Célian, Esteban, Nine, Léonie, Suzanne, Alisha, Lucie, Malo, Lison et Liya veulent connaitre la réalité du travail infantile à Madagascar et les conséquences sur la scolarisation des enfants. Dans la ville de Tuléar, José Luis GUIRAO, directeur de l’association Bel Avenir, répond à leurs questions.
Education et jeunesse
Célian, Esteban, Nine, Léonie, Suzanne, Alisha, Lucie, Malo, Lison et Liya du Collège Chantenay demandent à notre envoyée spéciale à Madagascar, la journaliste Tatiana MIRALES, d’interviewer une personne d’une association qui lutte contre le travail infantile.
C’est dans la ville de Tuléar, au sud-ouest du pays que Tatiana rencontre José Luis GUIRAO, directeur de l’association Bel Avenir. C’est grâce aux contacts et connaissances faites pendant son voyage dans les Pays de la Loire lors des rencontres découvertes avec les classes, que Tatiana arrive devant la porte de Bel Avenir. Cette association travaille dans plusieurs pays au monde. Elle est établie à Madagascar depuis plus de 20 ans et lutte contre les violences faites aux enfants, y compris leur exploitation. Elle oeuvre aussi à favoriser leur scolarisation.
Le siège de Bel Avenir est situé dans le centre de la ville de Tuléar. Sur la porte, on lit son slogan, « L’éducation est le moteur du développement durable ». L’organisation a 2 écoles dans les environs de Tuléar où étudient un peu plus de 2 500 élèves issues de familles défavorisées.
Bel avenir accompagne aussi d’autres enfants qui sont victimes des maltraitances diverses, ainsi que leurs familles. En total, plus de 30 000 personnes, en grande majorité des enfants, sont bénéficiaires des différentes activités sportives, actions de sensibilisation, etc. de Bel Avenir. Cette organisation fait aussi partie de la Plateforme de la société civile Pour l’Enfance (PPE).
Madagascar est un des pays les plus pauvres du monde selon le classement des Nations Unies. José Luis affirme que cette pauvreté provoque la déscolarisation de beaucoup d’enfants, même s’il est difficile d’avoir un chiffre précis, car les statistiques sont inexistantes.
L’interview est réalisée dans bureau de José Luis en matinée. Les personnes de l’organisation vont et viennent, travaillant à l’organisation des activités.
José Luis habite à Madagascar depuis plus de 15 ans. C’est un grand connaisseur du pays et de la situation des enfants. Une fois l’entretien fini, José Luis et Tatiana font un tour pour connaitre le siège de l’organisation