Salomé et Clarisse, en 4ème au collège Paul Verlaine à Paris, s’intéressent à l’élevage du bison au Québec. Lucie FOURNIER, éleveuse à La Bisonnière, leur explique son métier.
DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT
Ce 29 novembre 2019, un grand soleil éclaire les champs enneigés. Notre envoyée spéciale, Marine, et son chauffeur de la journée, Marco, continuent leur périple dans le coin de Trois-Rivières. Après avoir rencontré Éric ALLARD pour parler des ours du parc de la Mauricie, ils se dirigent vers le village de Saint-Prosper où se trouve un élevage de bisons. « La Bisonnière » est située à environ 50 min en voiture du Parc.
Notre envoyée spéciale trouve les coordonnées de La Bisonnière grâce à Pascale GUERICOLAS, une journaliste qui est notamment une correspondante de Radio France Internationale. C’est chez Pascale que Marine a trouvé refuge à Québec. En plus de lui ouvrir sa porte, Pascale partage aussi sa connaissance de la région. Elle dit à notre envoyée spéciale se rappeler être passée à côté du lieu quelques mois plus tôt. Marine trouve le site web et contacte la Bisonnière. Le rendez-vous est pris très rapidement.
Arrivés sur place, Marine et Marco cassent la croute dans leur voiture en face de l’élevage de bisons. Des bêtes impressionnantes ! Puis ils rencontrent Kevin TEN HAVE et Lucie FOURNIER, les éleveurs, et deux de leurs quatre filles. La famille a repris La Bisonnière il y a deux ans. C’est Lucie qui répond aux questions des globe-reporters, dans la salle de restaurant de La Bisonnière.
Avant de repartir, Marco achète de la viande hachée de bison pour le dîner du soir. Ils comparent celle-ci avec la viande d’orignal donnée par Éric ALLARD. Les deux sont unanimes : la viande de bison est bien meilleure. Et c’est une (pseudo)-végétarienne qui le dit !
Interview réalisée en novembre 2019
Sources photographiques
Un petit village sur le chemin vers La Bisonnière.
Les décorations de Noël sont partout.
La route vers La Bisonnière.
Le panneau annonce une piste de ski-doo (motoneige).
La déneigeuse en pleine action, même à la campagne.
Au restaurant et ferme de bisons La Bisonnière.
Lucie FOURNIER, éleveuse à La Bisonnière.
Le cheptel de bisons.
Les champs enneigés.
Bottes de foin de la ferme, où plein de chats ont élu domicile.
Des bisons empaillés à l’entrée du restaurant.
Un crâne de bison peint.
Menu du restaurant.
Ragoût de bison en vente.
Bon appétit !
Les trophées de chasse empaillés : un caribou, un wapiti et un orignal.
Champs enneigés de l’autre côté de la ferme.
Coucher de soleil en face de La Bisonnière. Le bus scolaire ramène les filles de Lucie et Kévin.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Peut-on avoir des vacances si l’on élève des bisons ?
Combien d’heures travaillez-vous par jour ? A quelle heure devez-vous vous lever le matin ?
Les bisons servent-ils uniquement pour la viande ?
Combien de bisons compte un élevage ?
Combien y a-t-il de naissances par an ?
L’élevage de bisons nécessite-t-il beaucoup de soins ?
De quoi se nourrissent les bisons ?
Faut-il habiter dans des conditions spécifiques (climats...) pour élever des bisons ?
Les Québécois mangent-ils souvent de la viande de bison ?
L’élevage de bison est-il une histoire de famille ?
Est-ce un métier répandu d’être éleveur de bisons au Québec ?
Le bison reste-t-il un animal agressif malgré le fait qu’il soit habitué à vous voir ?
Y a-t-il une vraie hiérarchie chez les bisons ?
Question bonus : Avez-vous quelque chose à ajouter ?