Comment les Français célèbrent-ils leur fête nationale ? Pourquoi tombe-t-elle le 14 juillet ? À quoi ressemble le défilé militaire ? Ekam, Noah, Édouard et Alexis se posent de multiples questions sur cet événement majeur en France. Laurent VEYSSIERE, directeur de l’Établissement de Communication et de Production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), répond à leurs questions.
ECONOMIE, HISTOIRE ET POLITIQUE
Pour trouver des réponses à leurs questions, les globe-reporters demandent à leur envoyée spéciale, la journaliste Léa VILLALBA décide de rencontrer le général Christophe ABAD. C’est le gouverneur militaire de Paris depuis le 31 juillet 2020 et une de ses missions est d’organiser le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Pour le joindre, Léa contacte le Centre médias du ministère des armées, mais ne reçoit pas de réponses. Les journalistes doivent souvent s’y prendre longtemps à l’avance quand il est question de rencontrer une personne si haut placée.
Au fil de ses recherches pour les autres reportages qu’elle doit réaliser à Paris, Léa échange avec Fabien OPPERMANN. Ce dernier travaille au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. C’est un inspecteur général. Il a écrit plusieurs livres sur le château de Versailles. C’est parce que Léa a un reportage à faire sur ce sujet qu’elle le contacte. Léa en profite pour lui expliquer ses difficultés pour entrer en contact avec le général ABAD. Il a peut-être un conseil à partager. Un journaliste ne néglige aucune piste quand il est en reportage.
Bingo ! Monsieur OPPERMANN suggère à notre envoyée spéciale de contacter Laurent VEYSSIERE, directeur de l’Établissement de Communication et de Production audiovisuelle de la Défense (ECPAD). L’ECPAD est notamment en charge de filmer et photographier le défilé du 14 juillet. Après quelques courriels et appels, Léa obtient un rendez-vous sur son lieu de travail, au sein du Fort d’Ivry.
Pour se rendre sur place, notre journaliste se rend au terminus de la ligne 7 du métro, à la station Mairie d’Ivry. Léa chemine une quinzaine de minutes avant d’arriver devant la porte du Fort. Dès l’entrée, les visiteurs peuvent observer des dessins et photographies de combattants en pleine action. La personne à l’accueil lui demande une pièce d’identité et lui donne une carte de visiteur. Il s’agit d’un établissement du ministère des Armées qui est très surveillé. Léa est conduite au bureau de monsieur VEYSSIERE, un homme qui adore le Québec et qui lui en parle avant l’entrevue.
Après avoir répondu aux questions des globe-reporters, le directeur propose une visite des lieux pour que notre journaliste puisse prendre quelques photos. Laurent VEYSSIERE explique que le Fort s’étend sur 11 hectares, c’est-à-dire plus de 15 terrains de football. Il a été construit en 1841 pour protéger Paris. Sous les pieds de notre envoyée spéciale, dans le sous-sol, se trouvent des carrières qui sont reliées avec les autres forts qui entouraient Paris à l’époque.
Laurent VEYSSIERE montre ensuite des buttes, au loin, recouvertes d’herbe. Auparavant, elles étaient remplies d’armement militaire. Aujourd’hui, elles abritent les archives dont les plus anciennes remontent à 1842. Elles sont conservées grâce à une technologie moderne qui permet une température idéale. Léa apprend aussi que l’ECPAD détient une médiathèque où il est possible de consulter les archives. Beaucoup de groupes scolaires et de journalistes viennent sur place pour leurs recherches.
Pour clore la visite, le directeur montre un grand bâtiment qui abrite des militaires. C’est aussi une école. C’est ici même que sont formés les militaires qui souhaitent filmer et photographier les combats, les événements militaires, etc. L’ECPAD offre des formations longues en vidéo et photographie. Des compétences qui peuvent être utilisées ensuite dans le public (après l’armée). Il y a aussi des formations courtes ; une journée pour apprendre à utiliser Photoshop par exemple. C’est aussi à l’ECPAD que le montage, la production et la diffusion des photographies et vidéos militaires sont faits. « On est les seuls au monde à faire tout de A à Z concernant les images militaires », conclut Laurent VEYSSIERE.